EN L’HONNEUR DU 151ème ANNIVERSAIRE DE GANDHI, 02/10/2020
21 MARS :
Journée internationale des Nations Unies contre le racisme, l’antisémitisme, et
contre toutes les formes de discriminations !
En premier
lieu, l’appellation de racisme = n’a pas de de critère scientifique comme je
l’expose plus bas dans ce texte.
Je l’utilise
:ceci, car l’appellation racisme à une connotation précise dans le langage
populaire, et a une signification sociologique comprise par toutes et tous.
Cette année
: cette journée survient dans un contexte international tendu et compliqué avec
la propagation du coronavirus Covid 19 ce qui hélas ne favorise pas les
attitudes respectueuses de citoyen universel. En effet, en quelques lieux, des
ressortissants d’origine asiatique et notamment de nationalité ou origine
chinoise subissent parfois des propos désobligeants ou des attitudes
d’exclusion.
Or ,si
malheureusement ce virus s’est produit et développé à partir de la Chine,
d’autres antérieurs l’ont été à partir d’autres continents. Une épidémie
n’est pas par nature liée à une ethnie, une culture,…..mais correspond à une
situation sociale donnée, dans un contexte historique précis d’un lieu
particulier de la relation humaine avec son environnement de proximité :animal,
….Etc.
S’agissant
du coronavirus, il est inadmissible et contraire au respect des droits humains
qu’au XXIe siècle, faute de moyens financiers et humains alloués aux hôpitaux,
des gouvernements envisagent de soigner en priorité les malades atteints de
moins de 60 ans.
Je me suis
exprimé le 8 mars, lors de la journée internationale pour le respect hélas
toujours non appliqué en tous domaines des droits fondamentaux de la
femme.
Autre
discrimination contraire aux résolutions de l’ONU et au respect de la dignité
de toute existence sont les mesures prises par certains gouvernements
visant à réduire le pouvoir d’achat de certaines catégories de retraités par
rapport au reste de la population.
Or, nous
appartenons toutes et tous quel que soit notre continent au genre humain
universel dans sa phase développée de l’Homo sapiens.
Les guerres
au Proche et Moyen-Orient et en Afrique subsaharienne, et dans ce contexte le
conflit israélo-palestinien qui s’éternise et malheureusement, le plan de paix
américain proposé par Donald TRUMP trop déséquilibré en faveur d’Israël =
provoquent des positions tranchées en faveur d’un camp, souvent selon les
options idéologiques. Cela, ne favorise pas un comportement serein d’accueil
des flux migratoires, ceci, de par la montée du terrorisme avec ses
attentats de par le monde, et ses prises d’otages sous ses diverses
appellations de : DAECH, AL QAIDA, AQMI, BOKO HARAM,….. Même si certaines
mouvances ont été affaiblies par les troupes de la coalition = les idéologies
demeurent !
En effet,
ces actes odieux criminels, créent des peurs, des angoisses, des craintes et
compliquent la réception compréhensive des réfugiés politiques en Europe
victimes des guerres, parfois des épidémies et catastrophes climatiques, et de
la pauvreté quand hélas, parfois tout est cumulé.
Certes, des
pays comme le Liban, la Jordanie, la Turquie reçoivent par dizaine de milliers
des réfugiés, et en Europe, les côtes italienne et grecque et depuis quelque
temps parfois bulgare = sont celles les plus sollicitées par les arrivants dont
nombreux embarqués dans des embarcations de fortune par des passeurs sans
scrupule, meurent en mer avant de toucher le sol attendu.
Mais cela
crée des tensions au sein de l’UE (Union Européenne), entre les partisans de
l’accueil comme L’Allemagne et d’autres pays comme la Hongrie, la Pologne et
d’autres qui les rejettent et qui tentent les arrêter par des protections :
Murs, barbelés, frontières militarisées…
Dans ce
contexte, il est hélas aisé de constater les confusions qui s’opèrent entre
l’appartenance à une ethnie, à une culture, une religion, avec l’Islam et de sa
version caricaturale de l’Islamisme fondamentaliste et politique.
Ceci, alors
que la crise économique de 2008 a provoqué un cortège de sans –emploi, de
crises diverses : logement, salaires bloqués, travail précaire, et de telles
circonstances facilitent les replis identitaires ou les regroupements
communautaristes.
Les tensions
qui se sont développées ces deux dernières années entre la Russie les Etats
-Unis et l’Union Européenne, alimentent aussi l’angoisse et l’absence de vision
d’un futur désirable.
L’ONU :
semble ne plus avoir de poids sur les Etats nation et en particulier sur
les plus puissants militairement et économiquement qui s’affranchissent de
certaines de leurs obligations, ou qui usent abusivement de leur droit de véto
au Conseil de sécurité de l’ONU.
Cependant,
la meilleure façon de respecter les citoyens du monde que nous sommes toutes et
tous, serait de disposer des moyens et du soutien favorisant le développement
sur toute la planète.
Ensuite,
l’accueil des migrants pour ceux et celles qui font le choix de l’exode poussés
par des conditions climatiques ou de sécurité avec une telle perspective
rencontrerait un autre écho, et favoriserait le dialogue entre les
civilisations et l’harmonie entre les peuples.
Alors :
impossible diront certains. Cependant, si l’on comptabilise toutes le sommes évadées
dans les paradis fiscaux et si l’on y ajoute : toutes les dépenses militaires
gigantesques liées aux armes nucléaires, chimiques et bactériologiques, il y
aurait de quoi régler bien des problèmes de la planète.
Hélas, ces
dernières années, les actes antisémites se sont développés en France, et
également des discriminations racistes persistent pour l’accès à
l’emploi, à une formation, à un logement, selon son ethnie, son nom, son
faciès, son sexe….
Ceci dit,
alors qu’en France avec l’état d’urgence suite aux attentats terroristes, le
métier de policier est très difficile, fatigant, et sa médiatisation demande
des policiers d’une compétence et probité exemplaires, respectueux des
valeurs de la République, mais mieux payés, mieux équipés, pouvant justifier
leur intervention par caméra et reçu lesquels deviennent nécessaires, mais qui
ajouteront à la complexité de leur situation.
Une police
de proximité : connaissant le terrain et ses habitants, apte au dialogue, mais
sans tutoiement ou autre situation suffisante, tout en étant ferme sur le
travail à faire = est un équilibre qui reste à trouver. Je me souviens déjà au
début des années 2000, avoir abordé ces questions lors d’une formation avec le
thérapeute social :Charles ROJZMAN.
Et
cependant, la science nous apporte un éclairage sur notre réalité
psychobiologique. Nous sommes tous des êtres humains, il n’existe pas de race
au sens strict.
Lorsque les
grands fléaux qui menacent nos humanités : le terrorisme, les guerres,
les épidémies, les désordres climatiques, la pauvreté, l’accès à l’eau,
aux énergies, seront en voie de résolution, bien des maux disparaitront qui
favoriseront notre devenir commun. Même si certains poisons demanderont encore
longtemps une vigilance démocratique et que les différences loin d’être vécues
comme des obstacles ou des tares, mais comme des richesses inévitables et
fécondes.
Aux Etats, à
leurs gouvernements, à en être conscients ! Surtout :aux peuples de les diriger
dans cette perspective car c’est la seule susceptible de sauver l’humanité. De
ce point de vue des chefs spirituels comme le Pape FRANCOIS, et Daisaku
IKEDA et le Dalaï LAMA pour le bouddhisme, sont des éveilleurs de conscience,
mais : il est également une méthode scientifique de recherche pour la paix
initiée par le penseur russe Léo SEMASHO, qui dispose de relais sur tous les
continents, qui transcende l’appartenance à telle philosophie et
religion, et qui par une démarche scientifique la science globale pour la
paix (GPS), avec l’interaction des sphères, offre un moyen pédagogique
universel pour mobiliser les peuples pour la paix et l’harmonie.
L’ouvrage le
Gandhica édité en langue anglaise en Inde et celui « GANDHI et depuis »
démarche scientifique innovante de 82 chercheurs internationaux
relativement la non- violence qui sera édité prochainement en France par
les Editions du Cordeau et diffusé par Hachette apporte une contribution
majeure pour orienter l’humanité vers une culture partagée de la paix et
de la non- violence.
Résumé du livre « GANDHI et
depuis ! « Edité par les Editions du
Cordeau en juin 2020 dont Guy CREQUIE qui a publié 32 ouvrages individuels est
coauteur avec 81 autres auteurs de 25 pays dont un Ancien Président de l’Etat
indien, des détenteurs du prix Nobel, de ceux des Nations Unies, de l’Académie
Européenne des arts et des sciences, des Docteurs d’université de diverses
disciplines, des dirigeants d’ONG internationales, le Museum Gandhi, des
représentants d’Instituts et de Fondations………….
Le livre
propose une nouvelle interprétation scientifique principale et la justification
sociale fondamentale de la non-violence de Gandhi. Elles sont construites à
partir de la découverte d'une nouvelle réalité sociale – les «sphérons» – des
classes sociétales de la population, employées dans quatre sphères de la
production sociale (ils ont donc été appelés «sphérons») et qui couvrent toute
la population entière, de la naissance à la mort. Cette découverte est fondée
sur la découverte de Karl Marx de quatre sphères de production sociale, la
découverte de «l’autopoïèse» d’Humberto Maturana et la découverte des
«communautés sociétales» de Talcott Parsons, qui sont intégrées et développées
par la découverte des sphérons fondés sur elles.
Les sphérons
ont reçu une preuve empirique des statistiques de population de presque tous
les pays, qui est révélée dans le livre. Les sphérons, en tant que catégorie
cognitive clé de la socio cybernétique intégrale du troisième ordre,
constituent la «substance» de cette «nouvelle manière de penser
fondamentalement nécessaire à la survie de l’humanité», dont Albert Einstein a
souligné le besoin urgent, à cette fin, il y a 70 ans. Cette «pensée
fondamentalement nouvelle» fondée sur des sphérons est appelée «pensée
tétranète». Ses parties fondamentales : l’ontologie, l’épistémologie, la
sociologie/la socio cybernétique et les statistiques sphériques sont décrites
en détail dans le livre, sur base expérimentale de son développement pour plus
de quatre décennies, particulièrement de manière intensive au cours des 14
dernières années au sein de l’AHG.
La pensée
tétranète nous permet de comprendre et de mettre au jour l'harmonie structurelle
profonde des sphérons, qui définissent la loi gandhienne de la non-violence et
en sert de source sociale éternelle, universelle et permanente. Ce paradigme de
pensée vous permet de réglementer et utiliser consciemment la «plus grande
force de la non-violence de l'humanité», intuitivement initiée et utilisée par
Gandhi.
Le livre est
adressé non seulement aux spécialistes des sciences sociales qui souhaitent
créer des nouvelles technologies numériques et humanitaires, mais également aux
politiciens, aux personnalités publiques et aux artisans de la paix, les dotant
d'un outil universel pour la résolution non violente de tous les conflits et la
prévention de toutes sortes d'affrontements violents et de guerres.
Le livre
s'adresse également à tous les étudiants des établissements d'enseignement
-écoles, collèges et universités en tant qu’amorce (manuel pour débutants,
alphabet) de connaissance, de pensée et d'éducation non-violentes et
promotrices de paix gandhienne, ouvrant ainsi la perspective pacifique et
harmonieuse correspondante du XXIème siècle.
Les 82
auteurs internationaux de 25 pays du réseau GHA.
Poète
écrivain et chanteur français
Copyright
Guy CREQUIE
Poète
écrivain observateur social et chanteur français
Compléments
sur le sujet traité ce jour :
Les notions
de race, de dons innés, justifiant les inégalités, servant de base aux théories
racistes et antisémites, continuent d'alimenter les chroniques et les
comportements.
Or,
l'histoire sociale des hommes et des femmes, n'est jamais que celle de leur
développement individuel.
Egalement de
MARX dans les manuscrits de 1844, à Simone DE BEAUVOIR,…; à Judith BUTLER
(Défaire le genre ; éditions d'Amsterdam, 2006) il apparaît clairement, que la
question des femmes, est essentiellement la question des hommes. La Clé de la
féminité se trouve dans la relation historique avec la masculinité. Certes, les
longs et douloureux combats de féministes accentuent l'événement de la prise en
compte de leurs droits fondamentaux ; cependant leur émancipation passe par la
transformation des mentalités et pratiques masculines pour une émancipation
globale du genre humain.
Comme l'a
écrit Lucien SEVE, dans son essai magistral "L'Homme" ; éditions La
Dispute, 2009 : le développement anthropologique ne peut plus avoir pour objet
d'élucider le propre de l'homme mais bien celui de l'humanité concrètement
considérée en son développement historique. Le sujet psychique n'est pas un
invariant naturel, mais une production historique inhérente à chaque sorte de
formation sociale…. L'apport essentiel est que le seul accès véritable à
la personnalité passe par la biographie. L'idée majeure est que le psychisme
spécifiquement humain, prend source dans le monde social ,mais acquiert son
identité dans la vie individuelle. Le seul lieu ou l'historique et le biologique
coïncident vraiment, c'est le passage à l'individu concret, son existence faite
de tout ce qui passe entre sa naissance et sa mort (propos de Georges
POLITZER).
Ainsi,
concernant la critique de l'idéologie des dons, la réalité est autre : les
capacités mentales, sont le fruit d'une appropriation dont le secret est
d'ordre non neuronal : l'inné, mais biographique. La forme psychique (comme
telle) de l'individualité, ne provient pas de la sociabilité, mais de
l'individualité. Qui dit : perception, émotion, mémoire, intelligence, volonté,
dit par le même individu avec sa corporalité, sa sexualité, sa cérébralité, son
activité, sa temporalité….
Ainsi par
exemple, dire que les indigènes ou autochtones d'Australie et d'Amérique latine
sont des retardés, de dangereux obstacles au progrès par nature, est
incorrect, et ne sert que la pensée unique, discriminatoire.
Dans son
livre :"L'Homme" ; éditions La Dispute, 2008/2009, Lucien SEVE peut
écrire, je cite : "en utilisant le concept néologique de juxta
structure : bien qu'ils soient déterminés fonctionnellement par l'ensemble des
rapports sociaux, les individus, ne surgissent pas sur cette base, mais sont en
quelque sorte engrenés latéralement en elle, sans y avoir leur source
même…"
Ainsi,
parler de race nourrissant le racisme et l'antisémitisme, est une tentative
dangereuse, criminelle, de diviser les êtres humains. Voici ce que j'ai écrit à
ce sujet dans mon essai "Philosophie et autonomie citoyenne de pensée"
; éditions Universitaires, octobre 2010, avec une préface de mon ami Ernesto
KAHAN :
Certes, en
période de crise, d’angoisse du lendemain, la montée du chômage, la crainte de
l’avenir nourrit les peurs, celle d’appréhender les différences qui peuvent
être vécues : = non comme des richesses inévitables et fécondes, mais comme des
obstacles ou des tares. Tout débute comme l’ont indiqué : les philosophes
Martin BUBER et Emmanuel LEVINAS, par notre regard porté sur l’autre, le
différent.
Il ne faut
pas confondre le dialogue qui (comme l’a exprimé dans ses ouvrages et ses
propositions pour la paix adressées chaque 26 janvier au Secrétaire général de
l’ONU, l’essayiste bouddhiste Daisaku IKEDA) passe d’abord par intérioriser la
réalité de l’autre, avec le débat : dont l’enjeu est fréquemment (comme pour
les joutes politiques) = gagner sur l’autre, le vaincre intellectuellement.
Alors,
certes, parfois il existe un racisme, au sens sociologique s’entend ; ceci car
la notion de race n’a aucun fondement scientifique, cependant les peurs ou
l’histoire particulière de tel ou telle, dans son contexte historique et social
qui peuvent devenir celles de tout un groupe social, peuvent se transformer en
préjugés, incompréhensions, voire hostilité vis à vis du blanc, de l’arabe, de
l’africain, du juif, de même vis-à-vis d’un autre sexe, d’une confession ou
conception de l’existence….
A PROPOS DE LA PROBLEMATIQUE
DE LA OU DES RACES HUMAINES ?
Pour
répondre à la question, il faudrait déjà définir correctement le terme de «
race humaine ».
En termes de
classification des espèces, l'espèce est la dernière classification et il
n'existe qu'une seule espèce humaine : l'homo sapiens. Le terme « race » n'a
donc pas de sens strictement scientifique.
Le terme «
race » ne s'applique normalement qu'aux espèces domestiques, pour faire une
différenciation fine, basée sur des critères morphologiques. C'est ainsi qu'on
distingue le labrador du berger allemand sur des critères morphologiques. Mais
cette distinction est totalement artificielle, due à la sélection forcée par
les éleveurs au cours des siècles pour mettre en avant telle ou telle
caractéristique morphologique particulière. Des « races » de chats ont ainsi
été créées par des croisements judicieux en grand nombre durant le dernier
siècle.
De même, on
peut distinguer des « races » humaines sur des critères morphologiques. Les USA
reconnaissent ainsi tout à fait officiellement le terme de « race » pour
définir ethniquement leur population sauf qu'il appartient à chacun de définir
lui-même à quelle « race » il se sent appartenir.
Issu d'une
mère blanche et d'un père kenyan, Barack OBAMA se définit lui-même comme «
afro-américain » mais s'il s'était défini comme « blanc » du fait que sa mère
est blanche et de nationalité américaine, ça ne lui aurait pas été contesté
d'un point de vue strictement administratif.
Néanmoins,
cette classification reste une vue de l'esprit, sur des critères purement
morphologiques. On a choisi de mettre en avant la couleur de la peau parce qu'
à une époque, elle était représentative d'une répartition spatiale. Mais on
aurait pu choisir d'autres critères : la « race » des blonds différente de la «
race » des bruns. Une « race » pour les yeux bleus et une autre pour les yeux
marron.
Il n'y a
aucune différence à définir une « race » sur la couleur de la peau ou sur la
couleur des yeux, scientifiquement parlant.
réf., on
peut utiliser le terme « race » pour définir ethniquement une population. Il
appartient alors à la sociologie de définir quel découpage est pertinent pour
quel but, tout en se rappelant que cela n'a pas d'autres réalités que
sociologiques."
Egalement :
pour répondre à une amie, lorsque des jeunes fils d'immigrés, le cas avéré, ne
respectent pas les règles du pays d'accueil : France ou autre, ceci ne provient
pas d'une incapacité inscrite par nature dans leurs gènes, ni de la réalité
d'une ethnie qui ne s'adapterait pas, mais c'est un problème d'éducation
parentale, une responsabilité du système scolaire à leur apprendre la langue et
l'histoire du pays, et au pays lui-même, dans sa responsabilité étatique et
citoyenne, à leur apprendre à respecter ses règles juridiques, sociales, et ce
: de la commune à L'Etat central et ces exigences seront validées moins
difficilement si les discriminations cessent.
Quelques
mots relativement à l’antisémitisme :
Quant à
l’antisémitisme, il ronge certains cerveaux, s’inscrit dans les vieilles
traditions de l’extrême droite, et se refait parmi la jeunesse de certains
ghettos en banlieue pour qui l’identitaire est le moyen de compenser un mal
vivre sociétal, et de rejeter sur l’autre, le juif la cause des
tourments. Il s’abrite fréquemment derrière une analyse géopolitique du conflit
israélo-palestinien, il a toujours un résultat identique :L’essentialisation et
la désignation d’un bouc-émissaire :détester le juif pour ce qu’il est, le
rendre coupable de tout le reste.
Des Juifs se
font menacer, insulter, agresser, séquestrer, parfois sont assassinés. Il n’est
plus possible d’enseigner la Shoah dans certains établissements scolaires, et
le juif est identifié à l’argent, au refus du Christ comme fils de Dieu, à la
spoliation des arabes et la création de l’Etat d’Israël…tant de thèmes éculés
qui font encore recette en Europe.
toujours
élevé en 2019 et de nouvelles dégradations constatées en 2019 avec encore
récemment de nouvelles dégradations, dont la découverte d'une croix gammée
barrant le visage de Simone Veil, 14 partis politiques, dont le Parti
socialiste, La République en marche, Les Républicains, rejoint depuis par LFI,
ont invité les Français à se réunir mardi partout en France, notamment place de
la République à Paris, pour dire "Non à l'antisémitisme". Le RN a lui
dit soutenir "toutes initiatives", déplorant de ne pas avoir été
associé
Mais il faut
dépasser le déclaratif pour passer aux actes dont les sanction sur les sites
internet qui y déposent des propos haineux !
L’antisémitisme
est un poison qui ne date pas d’aujourd’hui, mais à ces laudateurs
habituels se sont greffés des actes hostiles de certains adeptes de l’extrême
gauche et au sein de mouvances islamistes. la prononciation sionisme et
antisémitisme par les antisémites correspond au refus ;et des juifs ; et de
l’Etat d’Israël, cependant bien réel ! Souvenons- nous : l’antisémitisme
virulent coïncide toujours avec un affaissement de la vie démocratique et on
sait où il peut mener = Alors un sursaut national et international s’impose
:les sanctions doivent être effectives, et non d’intention ou annoncées.
La nécessité
de résoudre pacifiquement le conflit israélo- palestinien et ses victimes et
souffrances et qui passe par le respect et la sécurité des 2 parties et de leur
représentation étatique, ne peut-être, si l’on veut exclure ou détruire l’un
des deux camps.
La France
travaille sur une nouvelle définition de l’antisémitisme intégrant
l’antisionisme et le Président de la République Emmanuel MACRON lors de
son allocution au déjeuner du CRIF le 20 février 2019 a annoncé d’autres
mesures fortes comme la dissolution de groupes antisémites, d’autres touchant
le système éducatif, une loi annoncée pour la sanction de propos antisémites
sur internet et la responsabilité des hébergeurs qui les tolèrent. Les peines
prévues devront s’appliquer sans délai ou passivité adaptées avec au
préalable un travail renforcé des forces de police.
Assez de
larmes et de sang provoqués par des fanatiques et des idéologues insensés dans
le non- respect de la dignité de toute existence !
Les
assassins et prédicateurs antijuifs seront punis. La République établie et
réelle en propos et en actes l’est pour toutes les françaises et français
quelle que soit leur confession et philosophie de la vie.
Cependant
également : il ne peut être ignoré que durant longtemps des mouvements
bouddhistes ont été traités de secte, qu’actuellement encore chaque jour, 2
Eglises catholique sont profanées, que des milliers de gilets jaune ont été
blessés, placés en garde à vue puis relâchés car innocents, des violences
réelles manifestées par des casseurs contre les forces de police, mais
cependant leur garde à vue a été une atteinte aux droits humains car une
pression sur leur droit de manifester. Bien entendu, le racisme anti musulman
et la profanation de sépultures sont condamnables car des personnes sont ainsi
dénoncées uniquement pour leur confession indépendamment de leurs actes !
Or, nous
sommes une seule espèce humaine :nous appartenons toutes et tous au genre
humain dans sa phase développé de l’Homo –Sapiens, les 3 religions monothéiste
du livre puisent toutes dans la filiation de l’ancien testament dans la bible
L'Ancien
Testament, c'est la partie qui reprend le Tanakh, c'est à dire la Torah (la
Loi), les Neviim (les prophètes), et les Ketouvim, (les autres écrits), et
d'autres textes antiques non repris par la tradition juive.
Avant le XXe
siècle, les recherches archéologiques n'en étaient qu'à leurs débuts et
l'interprétation à la lettre des textes bibliques était de règle (à de rares
exceptions près comme Baruch Spinoza). Aucun document extra- biblique connu ne
corroborait ou infirmait cette histoire et il était admis par tous que
l'origine du Judaïsme était décrite dans la Bible entièrement et de façon
fiable. Cette histoire est très largement connue : selon la Bible, le judaïsme
naît de l'alliance de Dieu avec Abraham. Les exégètes de la Bible estimaient
cette date, jusqu'à encore la fin du XXe siècle, à 1800 av. J.-C.
Les
recherches archéologiques ont fortement modifié cette vision biblique de
l'histoire. Cette évolution du savoir n'a pas été facilement et rapidement
acceptée, certains pans étant toujours contestés entre spécialistes. Au début
du XXIe siècle, la communauté scientifique est encore partagée quant aux
réponses précises à un certain nombre de questions sur cette apparition.
Certains estiment que, « à la fin du royaume de Juda, au VIe siècle avant notre
ère, plusieurs livres de la Bible ont pu exister sous une forme proche de celle
que nous connaissons ». La Bible aurait ensuite été complétée durant l'exil de
Babylone au VIe siècle av. J.-C. Le pourquoi est toujours en débat.
Concernant l'origine du judaïsme, certains considèrent les textes découverts à
Ougarit plus proches de la réalité historique que les textes bibliques….Ceci
:mérite un livre d’experts, mais sans certitude que l’un seul puisse prétendre
à la vérité historique.
Le judaïsme
: s’est cependant historiquement constitué le premier, il a précédé l’avènement
du christianisme, puis la confession musulmane comme religion. Il a donc
droit à l’existence ! Toutes trois sont des religions universelles respectables,
comme le sont d’autres, le bouddhisme, l’hindouisme, le taoïsme, etc… Comme
l’est également : la pensée humaniste et philosophique laïque, etc.. !
La France,
comme l’indiquait Michel ROCARD, ne peut pas recevoir toute la misère du monde,
elle peut certainement en sus des exilés politiques et climatiques, recevoir
plus d’immigrés économiques, et ce en coopération entre l’Etat, les régions,
métropoles, villes. Mais certes, en tenant compte de ses besoins, et sans
accepter les situations de ghettos, ou la présence à long terme de
ressortissants étrangers non désirés. Mais la coordination européenne à 27
rencontre de nombreux problèmes !
S’agissant
de l’immigration économique, c’est surtout au plan international, que des
coordinations et décisions devraient être prises pour l’aide à la résolution
sur place des conflits et l’aide économique afin d’éviter le besoin de partir.
Cependant,
cette exigence se heurte à 2 réalités :le repli national de nombre de grands
pays qui conduit à une dévalorisation du rôle de L’ONU. Ensuite, les décisions
coordonnées au sein de l’UE (Union européenne ) et les avancées sont
millimétriques, et résultent en partie d’une Europe trop rapidement élargie à
27, avec les anciens pays de l’Est et l’harmonie est plus que délicate.
De ce point
de vue, dans nombre de pays de l’ancien bloc soviétique, il y a bien à
faire !La Xénophobie à grande échelle et l’antisémitisme se développent ;la
pose de murs et barbelés, n’ a jamais été une protection, car nous appartenons
tous au genre humain :l’Homo- sapiens !
L’accord
européen dit de DUBLIN, est certes une facilité sur le plan pratique, mais une
aberration du point de vue solidaire. Après les drames dans la
méditerranée, en Grèce, à Lampedusa , à Gibraltar, maintenant, il y a ceux qui
arrivent à Briançon ,ceux qui sont à Calais pour rejoindre l’Angleterre…
Or, l’accord de Dublin impose au premier pays d’accueil européen à régler la
situation des immigrés, et ignore la solidarité de solutions coordonnées.
Par contre,
au-delà de l’accord européen avec la Turquie, ses avantages et problèmes, ceci,
compte tenu de la nature du régime turc, la France peut sans toute encore
améliorer sa relation avec les pays méditerranéen. Ceci, compte tende la
proximité, de l’histoire, l’héritage de la colonisation, et rechercher à
améliorer ce qui existe : Les règles de l’immigration possible dans l’intérêt
des pays concernés. Ceci, n’altère aucunement la nécessité d’une harmonisation
européenne à la situation. La composition du gouvernement allemand après des
mois de blocage, peut aider à avancer sur ce point. Mais il y a urgence ! Si
difficulté un accord premier à 12 pays se devrait d’être recherché.
Enfin nombre
de nationaux :retraités, précaires, sans –emploi, agriculteurs, artisans ….
Vivent aussi des situations difficiles ! Une politique solidaire adaptée est
difficile mais doit prendre en compte les 2 réalités, les malheureux de causes
multiples : ceux vivant en France, et ceux qui veulent y venir ! Ceci,
afin d’éviter
Les
tensions, replis identitaires, la peur de l’autre, les actes et propos
xénophobes !
De ce point
de vue, les déclarations en 2019 du président américain Donald TRUMP, à propos
d’Haïti premier pays à se sortir de l’esclavagisme, et des pays africains,
étaient indécentes et injurieuses émanant du Président d’un grand pays
occidental.
Copyright
Guy CREQUIE
Ecrivain
français observateur social,
Poète,
écrivain et chanteur français
Principales
responsabilités :
Messager de
la culture de la paix de l’UNESCO depuis juin 2000 (Manifeste 2000 et autres
initiatives),
Membre de
l’Association internationale des auteurs et artistes,
Docteur
Honoris Causa par l’Académie mondiale de la culture et des arts et le
congrès mondial des poètes,
Lauréat de
l’Académie Européenne des arts,
Médaille
d’or par la société académique française « Arts-Sciences-Lettres » couronnée
par l’Académie française,
Représentant
français d’ONG internationales de paix et d’harmonie,
Membre de
Commission diplomatique mondiale des éducateurs pour la paix affiliée à l’ONU,
Membre
individuel de la FFCU présentée par celle-ci et par des personnalités de divers
pays en 2016 pour le prix international Madanjeet Singh de l’UNESCO de la
non-violence et de la tolérance. Etc…….
Auteur
de 32 ouvrages publiés: certains préfacés par de grands intellectuels de notre
temps. Voici quelques contributions : - "Culture et
humanité" salué par le Sous-Directeur à la culture de l’UNESCO ; -
"Religions et société = quelle perspective pour l’humanité" (préfacé
par Emile POULAT, Directeur de recherche au CNRS co-fondateur du groupe de
sociologie des religions et Directeur d’études à l’école des hautes
études en sciences sociales) ; - "Occident, réveille-toi" ; -
"Appel aux humains" ; - "Les Chrétiens et les défis du IIIe
millénaire" ; - "La Révolution de l’esprit" (pour l’humanisme en
action) ; - "Réconcilier les droits et les devoirs" (pour
l’avenir de l’humanité) préfacée par le Président de la fédération française
des clubs UNESCO ; - "Formations et société" préfacé par l’un des
rédacteurs des questions d’éducation lors du Concile Vatican II…. -
"Philosophie et autonomie citoyenne de pensée" avec une préface
d’Ernesto KAHAN qui est allé chercher le prix Nobel de la paix en 1985 au titre
de l’association mondiale des médecins pour la prévention des risques
nucléaires ; - "Chroniques sur le monde et enjeux planétaires" qui
valorise la démarche de Nations Unies des lettres (UNILETRAS) en faveur de
l’éducation citoyenne de la jeunesse avec l’apport de l’art et de la
littérature. Auparavant, Guy CREQUIE, s’est nourri des apports de Jean LACROIX,
le grand philosophe personnaliste, chrétien, qui a tenu la chronique
philosophique au grand quotidien « le Monde » de 1950 à 1980 ,et d’Emmanuel
LEVINAS, que Jean LACROIX, lui présenta en 1980. Récemment, en 2015 et 2016 il
a publié »Philosophie aujourd’hui-Philosophie demain » - et « Poésie de
la paix et de l’harmonie »-Quel devenir pour l’Homo sapiens à l’horizon 2120 »
ces 3 ouvrages publiés de façon bilingue aux USA, avec des préfaces de
personnalités nationales et internationales.
2
ouvrages sont en attente de publication en 2020 « MESSAGER DE LA PAIX »
(péripéties du certificat d’études primaires au Doctorat Honoris Causa) » qui sera édité fin
mars ou avril par les Editions du Cordeau net diffusé par Hachette !
«
GANDI et depuis »Une démarche scientifique innovante de 82 auteurs
internationaux dont je suis de 25 pays dont 5 détenteurs du prix Nobel !
Ouvrage d’abord édité en Inde en langue anglaise en aout 2019, puis édité
en France par l’éditeur précédent, et diffusé par Hachette de par mon contact
avec l’éditeur.
Ainsi, va
notre humanité et notre temps, et tant qu’il en sera ainsi , tant qu’il n’y
aura pas un réveil citoyen des consciences = l’humanité ira en dépérissant !
Tout dépend : si l’humanité veut être créatrice de valeurs avec une
spiritualité créatrice de paix et d’harmonie, ou si les valeurs du pouvoir de
l’argent, de la réussite individuelle par la manipulation des peuples = la fin
justifie les moyens, sont le nouveau Dieu des Maîtres du moment.
Guy CREQUIE,
j’ai pris l’option des plus humbles, je combats les idéologies de
légitimation, le racisme et l’antisémitisme sous toutes leurs formes, je
prône, un autre modèle de développement.
Personnellement,
je prends l’apport s’il est utile au développement de l’humanité de tout
auteur depuis l’origine et plus récemment de KANT à LEVINAS, WEIL,
HARENDT, IKEDA, KAHAN, GALTUNG, SEMASHKO, AZCONA, LINDER, CHANDRA,
etc.… : homme ou femme, européen ou d’un autre continent, quelle
que puisse être sa nationalité, son engagement social et politique, sa
philosophie et confession. S’il apporte à l’humanité, je le
reconnais comme tel ou telle !