8 MARS
2019 (Journée internationale des Nations Unies pour les droits fondamentaux de
la femme) !
Absent
du 2 au 8 mars, c’est à mon retour, et avec retard, que je m’exprime
relativement à cette journée internationale du 8 mars !
Après
ma précédente contribution relative à la nécessaire révision d’une pensée
philosophique trop souvent misogyne = que puis-je ajouter pour cette
journée internationale du 8 mars ? D’ailleurs, cette contribution fut
publiée par le groupe éducateurs affilié aux Nations Unies.
Depuis
que l’ONU, a fait de cette date celle de la célébration de l’engagement pour
les droits fondamentaux de la femme, les années sont passées. Le risque : est
celui que cette date devienne un rituel formel du calendrier, mais en perdant
son sens d’engagement pour le contenu.
En
effet, encore au XXI e siècle, des situations dramatiques existent de par le
monde où les droits fondamentaux de la femme sont ignorés, bafoués, avec
parfois de sévices physiques et psychologiques.
Sans
parler de l’obscurantisme religieux d’autant plus lorsqu’il en arrive à
supprimer des vies ou à altérer les droits fondamentaux de la femme en imposant
des normes qui bafouent le respect de sa dignité et de sa réalité psycho-
biologique ainsi que son évolution portée par les progrès scientifiques
et ceux concernant la conscience.
Cependant,
même dans les pays développés et notamment ceux du camp occidental, le combat
pour l‘égalité des droits, contre les discriminations reste à l’ordre du jour.
Malgré
des lois, règlements, des accords d’entreprises et de branches, des accords
nationaux interprofessionnels, parfois des quotas imposés dans certaines
situations, les salaires des femmes et leur accès à certaines responsabilités
restent compliqués et souvent infériorisés.
Normalement,
la loi, la réglementation et selon, ont deux spécificités : celle de
régulariser des acquis sociétaux en les fixant dans la loi et la
réglementation, soit : elle servent d’instance, d’alerte ou de mise en demeure
pour compenser une anomalie ou des discriminations constatées.
Comment expliquer la persistance de ce décalage ?
Je
l’ai exprimé il y a quelques années dans une contribution, même parmi de grands
philosophes et scientifiques, ceux qui maîtrisaient le savoir de leur temps,
nombre d’entre eux étaient misogynes.
Certes,
je ne suis pas un adepte de la théorie du genre, celle dans sa version
exacerbée qui laisse entendre que l’être humain choisit sa liberté
d’appartenance à un sexe, de décider, s’il devient homme ou femme. C’est
une Thèse expliquant la construction de l’identité sexuelle à partir de
facteurs non biologiques.
En
mettant en lumière cette distinction entre « nature » et « culture », la
théorie du genre a contribué à démanteler des mythes solidement enracinés sur
la différence entre les sexes et sur les fonctions et les valeurs attribuées à
chacun d'eux ; elle a en outre, attiré l'attention des historiens sur la
manière dont ces images et ces représentations furent créées.
Or,
selon mon approche de la construction humaine :A la naissance, il y a les conditions
psycho- biologiques qui sont celles de possibilité, mais ensuite : l’être qui
devient personne se construit par une biographie qui contribue à
l’individualité spécifique, qui est modelée par des rapports sociaux objectifs
dans une situation historique donnée.
Ainsi : il n’y a pas : soit une nature, soit une culture = mais
les deux !
Nature
et culture : Ceci, car les conditions psycho- biologique à la naissance sont
des conditions de possibilité, et ensuite :telle ou telle dans sa singularité,
est modelée par ses rapports sociaux objectifs durant l’enfance et
l’adolescence, puis, au passage à l’âge adulte se constitue une biographie
durant le reste de son existence. C’est pourquoi dans son ouvrage le deuxième
sexe Simone de BEAUVOIR pouvait déclarer : » On ne nait pas femme ; on le
devient ! «
La
reproduction dans l’espèce humaine est sexuée, c'est-à-dire qu’elle repose sur
la formation d’une cellule-œuf résultant de la fécondation, c'est-à-dire de la
fusion d’une cellule reproductrice femelle, l’ovule, avec une cellule
reproductrice mâle, le spermatozoïde. La principale caractéristique de la
reproduction sexuée est de donner naissance à des descendants génétiquement
différents entre eux et différents de leurs parents. Seuls les vrais jumeaux (jumeaux
monozygotes) font exception et sont semblables entre eux sur le plan génétique
car ils résultent de la séparation précoce de l’embryon en deux parties
identiques.
Jusqu’aux
années 1875, il était communément admis que l’homme était le seul responsable
de la fécondation : la femme n’étant qu’un réceptacle :Il a fallu les
découvertes scientifiques de la fin du XIXe siècle pour démontrer
ce qui est expliqué ci-dessus.
Ceci
hélas, contribua à la pensée que l’homme était supérieur, qu’il devait
s’occuper des activités extérieures de représentation et de vie sociale
pécuniaire et civique du couple, et que la femme était vouée à la maternité et
aux activités ménagères et intérieures. Présentement encore, dans quelques
lieux de par le monde des femmes sont excisées, contraintes au mariage sans
pouvoir librement choisir leur conjoint, et quelquefois lapidées…..
Certes,
il existe des situations lesquelles, (et seulement dans certaines
situations psycho- biologiques), qui font que des individus sont mal à l’aise
dans leur appartenance sexuelle et par le transformisme, et la science
médicale, évoluent vers l’autre sexe, mais cela reste des situations
minoritaires et qui correspondent à certaines situations de possibilités et de
situations particulières physiques et psychologiques.
En
effet, la réalité de l'acte chirurgical sans aucun antécédent dans l'histoire
concerne principalement le transsexualisme pour des raisons thérapeutiques. Les
justifications de cet acte peuvent être différentes selon les patients,
d’autant plus que les résultats opératoires n'offrent pas les mêmes résultats ;
la phalloplastie n’a pas l'équivalent esthétique et fonctionnel de la
vaginoplastie). La chirurgie de féminisation faciale peut constituer une étape
majeure pour les personnes concernées.
Chez
l'adulte, elle ne se fait que sur demande du patient. Une évaluation
psychologique soigneuse est réalisée afin de s'assurer de la solidité de la
demande. Dans tous les cas, un traitement hormonal est mis en route longtemps à
l'avance (destiné à faire apparaître certains caractères sexuels secondaires)
et le patient doit vivre en tant que personne du sexe opposé pendant un certain
temps, afin de conforter la demande.
Chez
l'enfant, une chirurgie peut être proposée dans certains cas d'hermaphrodisme.
Dans
la pratique médicale actuelle, un diagnostic est nécessaire pour bénéficier du
processus de réattribution sexuelle. Dans la classification internationale des
maladies, le diagnostic est connu sous l’appellation de transsexualisme. Le
Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux le nomme dysphorie de
genre dans la 5e version. Bien que le diagnostic soit exigé pour déterminer la
nécessité médicale d'une telle intervention, certaines personnes diagnostiquées
n'ont pas le souhait de réaliser la totalité, ou certaines parties, du
processus de réassignation sexuelle, notamment la chirurgie génitale ; ils ne
peuvent également pas être des candidats appropriés pour une telle
intervention.
Dans
les situations habituelles de la détermination sociale des caractéristiques
d’un sexe, plutôt que des séparations artificielles proposées par des propos du
type : sexe fort, sexe faible, ou sexe supérieur ou inférieur, propagés pour
perpétuer la domination masculine, il existe certes : des différences
morphologiques et psychologiques, qui peuvent favoriser des inclinaisons
librement consenties vers tel ou tel métier ou sport….
Exemples
: encore aujourd’hui, même si l’écart s’est réduit, les performances masculines
pour le 100 mètres, le 5000,…Le saut en hauteur, le lancement du poids,
etc.….sont supérieures en moyenne pour des athlètes similairement entrainés.
Cependant, il faudrait aussi faire des recherches afin de savoir dans tel pays
: quand les femmes ont été autorisées à pratiquer telle discipline identique
par rapport aux hommes : souvent, c’est bien après !
L’éducation
parentale, puis scolaire, ont certainement contribuées à cette séparation
artificielle étant elles –mêmes insérées dans un état donné de rapports sociaux
objectifs correspondant aux idéologies et mœurs du temps pour lesquelles les
conceptions religieuses et les pratiques culturelles ont tenu un rôle.
Durant
longtemps, par exemple, dans les jeux : les filles étaient vouées à ceux de la
poupée et de la marelle, et les garçons eux à ceux des billes, des osselets et
de la bataille. Il est urgent que le système scolaire dès la maternelle dispose
des moyens humains et pédagogies pour expliquer que si l’humanité à 2
composantes de sexe féminin et masculin ,il n’y a pas domination de l’un
sur l’autre mais différenciation motivant pour le respect et l’égalité de
traitement de tout le genre humain :l’Homo sapiens !
Présentement,
on peut le constater : avec l’accès au numérique, là où les technologies sont
utilisées dès l’enfance et l’adolescence, on voit des filles comme des garçons
taper sur un clavier, sinon, avoir l’adresse tactile sur le téléphone portable.
Certes,
il est ce constat de métiers plus fréquemment féminin : caissières,
infirmières, enseignantes dans le primaire…avec souvent cette caractéristique
de rémunérations faibles : malgré tout, de plus en plus des fonctions se
féminisent : chauffeur de cars ou d’autobus, ingénieur, Chef d’entreprise,
médecin,….Les femmes sont majoritaires dans les emplois de la sécurité sociale,
dans ceux des chèques postaux ,dans les banques, assurances… Elles excellent
dans les métiers d’adresse et de rapidité du geste et de l’esprit. Cependant,
la robotisation qui va s’accélérer, va modifier certaines organisations du
travail et du recrutement, et poser de fait : la question de la juste place des
femmes dans la vie sociale, ceci, car elles sont fréquemment dans des métiers
moins bien rémunérés et plus précarisés.
Dans
certaines filières ou se pratique une certaine mixité, parfois, le taux de
réussite aux examens est supérieur côté féminin que masculin. Ensuite, la femme
devrait partout sur notre planète décider librement d’être mère en donnant la
vie, et si tel est le cas, cette caractéristique : » en moyenne » fait que la
femme est plus apaisée et moins guerrière que l’homme.
Bien
entendu, et hélas l’accès aux fonctions dirigeante de grand groupe, de
parlementaire ou comme Chef d’Etat (même s’il y a des évolutions), reste plus
difficile et ne correspond pas à la réalité que l’humanité a 2
composantes de sexe féminin et masculin .La domination masculine subie demeure
!
Cependant,
ce constat encore actuel, ne résulte nullement d’une supériorité intellectuelle
masculine, mais l’énorme répétition de génération en faveur de l’accès au
savoir et au pouvoir de domination masculine a créé comme une sorte de
patrimoine d’avoir et de pouvoir.
En
effet, l’accès des femmes à la vie publique, à la responsabilité élective a été
entravé longtemps par l’inégalité du droit d’accès au vote et à la
représentation dans la sphère publique.
Alors
: transformer cela passe par une volonté politique, des actes forts, et surtout
par une transformation des consciences : cependant, pas d’illusion excessive !
Si les femmes se dressent, prennent en main le combat pour l’égalité et contre
les discriminations, le temps gagné sera supérieur à celui de la croyance en la
bonne volonté naturelle des hommes dont beaucoup se complaisent au-delà des
discours dans la situation actuelle.
L’éducation
à cette égalité de droits et de devoirs se fait dès l’éducation parentale et
scolaire. Ensuite, il y faudra des actes forts et surtout contrôlés dans leur
application par la puissance publique et les sphères professionnelles.
Des
disciplines comme l’anthropologie et l’éthologie devraient aider à ce combat de
notre temps. Dans la comptabilité nationale : l’apport de l’activité féminine
devrait être chiffré comme contribution à la vie sociale.
Oui
: comme ARAGON et Jean FERRAT = j’écris et je chante « la femme est et reste
l’avenir de l’homme. »
Pour
ma part, j’ai précisé cette réalité par ce poème court :
«
La femme est celle
Pour
laquelle être homme
Est
un effort et un défi
Sans fin ….
En
hommage à la femme 4 chanson sen 4 langues différentes :
Pour
un baiser en langue française https://youtu.be/VEttrV-vaiY
Parlami
d’Amore Mariu en langue
italienne https://youtu.be/3mLiFo5LcvE
Besame
Mucho en langue castillane https://youtu.be/9kcxJuT-_dA
en
langue anglaise
Love
Me Trender en langue anglaise https://youtu.be/sTbYC2j_cEU
Les
notions de soi- disant supériorité d’un sexe justifiant les
inégalités, servant de base aux théories sexistes continuent d’alimenter les
chroniques mondaines .
Or,
l'histoire sociale des hommes et des femmes, n'est jamais que celle de leur
développement individuel.
Egalement
de MARX dans les manuscrits de 1844, à Simone DE BEAUVOIR,… à Judith BUTLER
(Défaire le genre : éditions d'Amsterdam, 2006), il apparaît clairement, que la
question des femmes, est essentiellement la question des hommes. La Clé de la
féminité se trouve dans la relation historique avec la masculinité. Certes, les
longs et douloureux combats de féministes accentuent l'événement de la prise en
compte de leurs droits fondamentaux ; cependant également, leur émancipation
passe par la transformation des mentalités et pratiques masculines pour une
émancipation globale du genre humain.
Dans
son livre :"L'Homme" éditions La Dispute, 2008/2009, Lucien
SEVE peut écrire, je cite : "en utilisant le concept néologique de
juxta structure : bien qu'ils soient déterminés fonctionnellement par
l'ensemble des rapports sociaux, les individus, ne surgissent pas sur cette
base, mais sont en quelque sorte engrenés latéralement en elle, sans y avoir
leur source même…"
Ainsi,
dire qu'est-ce que l'homme ou la femme "questions inlassables, questions
piégeuses, car l'Homme avec un grand H n'existe pas, mais existe l'espèce
humaine homo Sapiens, toujours déclinée en monde sociaux et destins
individuels, singuliers, dans leurs réalités géographiques, culturelles…..
A propos de l’actualité en 2019 :
En
France, en étant payées15,8% de moins que les hommes à poste égal, de
même avec un niveau de diplôme supérieur, les femmes ont travaillé
en fait gratuitement en 2017 à partir du 3 novembre à 11H44.
L’année
2016, le newsletter de l’association « Les glorieuses » selon les mêmes calculs
d’Eurostat, pour ne pas être pénalisées par rapport à leurs collègues de
travail masculins, elles auraient dû arrêter de travailler le mardi 7 novembre
2016 à 16H34. Les femmes perçoivent davantage de petites retraites .Ceci car
souvent elles ont moins cotisées avec des carrières plus courtes qui s’expliquent
par le temps des maternités, congés parentaux pour l’éducation, etc.
Depuis
l’affaire du producteur hollywoodien américain qui imposait un
droit de cuissage aux femmes pour leur parcours artistiques, les langues se
sont déliées, une sorte de révolution copernicienne des mentalités est en cours
et s’impose.
Le
slogan « Balance ton porc » a reflété cette libération de la parole des
attitudes.
A
contrario de femmes, dont certains noms connus comme celui de l’actrice
Catherine DENEUVE, qui en son temps, signa la célèbre tribune des salopes dans
le Nouvel Observateur pour le droit à l’avortement, s’inquiètent du risque de
dérives, transformant le simple dragage ou plaisanterie en guerre des sexes.
Personnellement,
je ne suis pas étonné, ni surpris par cette évolution sociétale majeure
!Qu’il y ait quelques excès en sens inverse : c’est inévitable ! Après des
siècles, pour ne pas dire des millénaires de domination masculine qui ne
choquaient pas grand monde, présentement, il y a cette vaste clameur
d’indignation qui appelle des actes de transformation.
L’un,
et certes pas le seul moyen de régler progressivement ce type de situation sera
celui du respect de l’égalité professionnelle au travail et dans la vie
publique. Celui-ci respecté, des tentatives de domination masculine, sexiste,
seront altérés si concrètement il n’y a pas de supériorité ou domination
établie imprégnant les corps et les esprits.
Par
exemple, dans l’entreprise ou autre activité professionnelle impliquant divers
acteurs, si une femme a la conviction, mieux la certitude, que son salaire est
dévalorisé pour la même activité qu’un collègue homme, elle et ou son
organisation syndicale choisie devrait pour voir déclencher un droit d’alerte,
lequel, lui-même, déclencherait automatiquement une réunion paritaire entre la
Direction de l’entreprise ou secteur concerné et les représentants du personnel
ou du milieu concerné avec obligation de résultat.
Après
le temps de l’indignation vient celui de l’action !
Certes,
ces dernières années, de nombreuses lois ont été édictées mais plus ou moins
appliquées faute de contrôle, et de volonté et moyens d’application. Pour
remédier à des dizaines de siècles de domination masculine, il faut un temps
suffisant de contraintes organisées. Le respect de l’égalité civique et
professionnelle entre les hommes et les femmes a encore besoin d’incitations
fortes, voire de pressions politiques ciblées car les injonctions sociales et
morales ne suffisent pas.
C’est
pourquoi j’approuve la publication des entreprises qui ne respectent pas
cette égalité ainsi que les sanctions pénales accompagnant ces publications.
En
France :le budget accordé au secrétariat d’Etat Marlène Schiappa,
chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes reste minime = 30 millions
d’euros !Malgré le charisme et la représentativité médiatique et les
prises de position de sa secrétaire d’Etat, elle dispose de trop peu pour agir
efficacement.
Si
le chef d’entreprise ou autre ne modifiait pas la situation rencontrée, la
personne concernée et sa représentation du personnel, saisiraient les
services de la main d’œuvre pour la saisine juridique de l’obligation et de
sanctions pénales. Cette procédure serait plus longue, mais permettrait un
contrôle et un recensement des situations. S’il s’avérait que ce recours est
trop lourd, la personne et la représentation du personnel saisiraient
directement le juge. Si nécessaire, les moyens alloués à la justice et à
la formation des juges sur ce type d’affaire se devraient être décuplés à
la hauteur de cet enjeu sociétal.
Autres
réflexions : Je suis favorable au développement et à l’encouragement du congé
paternité = l’un des moyens pouvant faire avancer l’égalité professionnelle
homme/femme. Il faut en définir les conditions, prévoir le budget en
conséquence. Il convient d’analyser les premières expériences réalisées en
consultant les hommes et leurs employeurs qui ont ouverts cette possibilité.
Egalement envisager l’avenir après consultation des organisations patronales et
syndicales de salariés ainsi que des psychologues et sociologues spécialisés.
Je
ne suis pas un partisan des quotas : je préfère la conviction par
l’argumentation. Cependant, depuis des siècles, nous sommes face à cette
réalité que l’une des deux composantes de l’humanité de sexe féminin ne
connait pas l’égalité des droits.
Pour
accélérer la transformation des mentalités, des habitudes, par une période
transitoire et sur certains domaines : il faut des incitations fortes, voire
imposées. A titre d’exemple : cela peut-être pour la place des femmes dans les
conseils d’administration de groupes, sur les listes électorales lors de
certaines consultations, dans les Ministères, etc.
52%
des femmes sont victimes de harcèlement sexuel au cours de leur vie. C'est plus
d'1 femme sur 2. Par ailleurs, 1 femme sur 5 déclare subir ou avoir subi du
harcèlement sexuel sur son lieu de travail.
Pourtant,
82% des employeurs n'ont toujours pas mis en place de mesures de prévention
contre le harcèlement sexuel. Cela peut changer. Le 7 mars, le gouvernement
devrait présenter son projet de loi sur l'égalité. Mais aucune mesure ne
concernera les violences au travail.
-
Dans chaque commissariat de police de villes de plus de 10.000 habitants une
cellule d’accueil spécialisée devrait pouvoir recevoir les dépôts de plaintes
pour coups, menaces, insultes …Et favoriser dès le moindre petit incident la
dépose de mains courantes servant de points d’appui à des investigations
ultérieures. Ceci passera sur 2 législatures par des recrutements adaptés et
formés budgétisés.
-
La formation et le recrutement de magistrats spécialisés devront être
programmés sur 10 ans accélérant les décisions judicaires, la rapidité et le
traitement des plaintes.
-
Une initiative expérimentale sera à réaliser en 2019 :
-
Dans les grandes et moyennes entreprises et par secteur géographique en
regroupant des petites et TPE, des réunions de salariés devraient se tenir 2
fois par an, chacune sur une durée de 1H30, sur le sujet avec des psychologues,
juges, policiers, représentants d’associations qualifiées et d’un représentant
habilité de la Ville recevant cette présentation/débat.
La
première séance traiterait des principes et des raisons de ce type
d’information/débat.
La
seconde Traiterait de cas concrets et des sentences délivrées ainsi que des
reconversions sociales.
J’apporterai
d’autres précisions lors de la journée internationale de la paix le 21
septembre ;cependant, la société civile (et dans ce cadre des représentantes
qualifiées de celle-ci)devraient être représentées au sein d’Institutions
internationales dont l’Assemblée générale des Nations Unies.(personnalités
qualifiées de l’économie, la justice, la science et la culture, le
syndicalisme, les activités sportives et artistiques.
Lorsque
les sujets abordés touchent au respect de la dignité de la vie :paix
,éducation, santé, incidences de la pauvreté…..Les représentants de la société
civile devraient bénéficier de la voix délibérative.
Copyright
Guy CREQUIE
Poète,
écrivain français observateur social à finalité philosophique
N.B.
Ma
prochaine contribution avant le 21 mars sera consacrée à la lutte contre le
racisme, l’antisémitisme, et les discriminations.