lundi, juin 29, 2015

LA PENSEE ASIATIQUE ET NOUS ! THE ASIAN THOUGHT AND US !


Bonjour,

 

 

 

Lors de mon séjour au Japon, notamment lors de ma conférence avec les philosophes japonais à l’Université du Hosei en janvier 2009, je me suis intéressé à la philosophie japonaise et notamment à l’école de Kyoto, d’où mon interrogation :y – t-il une 3e voie en philosophie autre l’idéalisme et le matérialisme ?

En août 2010 avec Ernesto KAHAN, nous avons donné une conférence pour la paix à l’Université d’Etat de Tokyo, mais ma recherche sur la philosophie asiatique était loin d’être achevée.

LA CRISE DES VALEURS ACTUELLES, les débats au sein des religions monothéistes et les dérives des fanatismes et du terrorisme, la mondialisation et les question éthiques, morales de civilisation qu’elle  pose et qui déborde largement les sphères financières ,économiques, sociales, nous obligent à étudier l’universalisme des pensées  émanant des divers continents.

 

En France, s’agissant du bouddhisme : il est surtout parlé du Dalaï Lama, cependant, il est un autre bouddhiste de stature mondiale, prix de la paix des Nations Unies, et qui est la personne qui a reçu le plus de titres de Docteur et Professeur honoraire de par le monde, et qui présente l’originalité depuis 1983 d’adresser chaque année :  le 26 janvier (date de constitution de l’ONG internationale  (SGI ) qu’il préside = ses propositions annuelles pour la paix au Secrétaire général de l’ONU.je veux désigner ainsi Daisaku IKEDA !

 

Cependant , ses propositions  se terminent par une partie concrète pour améliorer le vécu des peuples en osmose avec l’environnement naturel et sont plus qu’un recueil de démonstrations, suggestions,….

 

Autre le développement de sa pensée bouddhiste, ses références à Nichiren DAISHONIN, le fondateur de l’école bouddhiste que sa pensée perpétue, et indépendamment de sa fidélité à ses Maîtres : Tsunesaburo MAKIGUCHI et Josei  TODA, ses propositions depuis 1983 résument  toute la richesse de la pensée philosophique depuis l’antiquité, la période moyenâgeuse, et le monde contemporain.

La conception bouddhique de la voie du milieu consiste à dire : que tous les phénomènes sont caractérisés à la fois par la non –substantialité et par l’existence temporaire, mais que par essence : ils ne sont ni l’un ni l’autre . La voie du milieu est l’essence d continuité qui est soit manifeste, soit latente. Tout ceci s’harmonise avec la réalité du fonctionnement de sciences de la nature et d’ailleurs, en son temps, dans un ouvrage qui n’est pas celui le plus valorisé de ses écrits = ENGELS : le compagnon d’écriture de MARX dans son  essai « Dialectique de la nature » avait eu  à mon sens des intuitions dialectiques de l’apport du bouddhisme sans avoir réellement étudié celui-ci.

 

Tout ceci est complexe pour la pensée occidentale habituée à raisonner par dualisme : ce qui est premier = la matière ou esprit, pour ou contre, blanc ou noir, objectivité et subjectivité,  existence et non existence, positif et négatif, …..

 

Pour préparer ma conférence à  Los Angeles en juillet 2015,jeme suis plus intéressé aux penseurs sud-américain et  d’Amérique du nord = ce jour, j’esquisse un premier regard sur l’étude de la pensée chinoise qu’il faudra bien réévaluée.

L’émergence chinoise, en matière économique , financière, militaire, ne s’explique pas que par sa population de plus d’un milliard d’êtres, mais  cette pensée complexe qui a su adapter à sa sauce et le bouddhisme et le communisme, mérite  des études approfondies.

 

Longtemps, la philosophie occidentale a prétendu être l'exclusive représentante du savoir philosophique, contestant notamment la légitimité des pensées d'origine orientale. Mou Zongsan (1909-1995), figure majeure de la philosophie chinoise contemporaine, s’est livré dans une série de conférences, à la fois à une réhabilitation et à une présentation lumineuse de ce vaste héritage. Fin connaisseur lui-même de la tradition occidentale, il se refuse à opposer ou à hiérarchiser les deux traditions, mais en appelle à leur rencontre et à l'élucidation de leurs spécificités respectives. Leur mise en parallèle, tant philosophique que religieuse, est un des apports de cet ouvrage. (1) Comme l’écrit le chercheur Serge Lellouche dans la revue « Sciences humaines mensuel n°144 de décembre 2003.

 

…. » Sans bien sûr qu'elle s'y réduise, la philosophie occidentale est centrée sur la théorie de la connaissance et la logique. Elle est d'abord objectiviste. Les trois courants de la philosophie chinoise, taoïsme, bouddhisme et confucianisme (largement privilégié dans cet ouvrage), d'essence subjectiviste, sont avant tout des savoirs sur la vie, plus que sur la connaissance. En outre, philosophie, sagesse et religion y sont étroitement mêlées.

 

Cette imbrication est liée au substrat même de la pensée chinoise : l'accent y est mis sur la continuité de l'ordre moral et de l'ordre cosmique, dans une zone d'interpénétration où se réalise la subjectivité. Dans ce processus, Mou Zongsan souligne l'importance qu'accorde Confucius au développement du sens de l'humanité, dont la manifestation principale est l'amour. La concordance entre la nature humaine et la voie céleste s'y révèle. L'accès à ce sens, qui a pour fin la réalisation de la sagesse et le développement de la véritable subjectivité, suppose le recouvrement par l'individu de la nature foncière, niveau où se situe l'essence du moi, le moi moral, la conscience originelle.

 

Cet « élargissement » intérieur est à la fois réalisation consciente de soi et élimination à la racine de tout ce qui participe du mal. Scruter la nature des choses, atteindre les tréfonds de la conscience, c'est distinguer clairement le bien et le mal. En renouant avec la nature foncière, l'individu est transformé, la totalité de son existence resplendit, en ce qu'elle accède à la « circulation incessante et omniprésente du principe d'ordre céleste». La connaissance se mue alors en vertu et l'intelligence devient sagesse….. »

 

Copyright Guy CREQUIE

 

( 1) Lire l’ouvrage de Mou Zongsan, « Spécificités de la philosophie chinoise « Editions Cerf, 2003, 244 p., 44 €.

 

 

 

 

 

Hello,

 

 

 

At The Time of my stay in Japan, in particular at the time of my conference with the Japanese philosophers at the University of Hosei in January 2009, I was interested in Japanese philosophy and in particular in the school of Kyoto, from where my interrogation:there - T it one 3rd way in different philosophy idealism and materialism?

In August 2010 with Ernesto KAHAN, we gave a conference for peace to the University of State of Tokyo, but my research on Asian philosophy was far from being completed.

The CRISIS OF the CURRENT VALUES, the debates within the religions monotheists and the drifts of fanaticisms and terrorism, globalization and the ethics question, morals of civilization which it poses and which largely overflows the financial spheres, economic, social, oblige us to study the emanating universalism of the thoughts of the various continents.

 

In France, as regards Buddhism: he is especially spoken about Dalaï Lama, however, he is another Buddhist of world stature, price of the peace of the United Nations, and which is the person who received the most titles of Doctor and Professor Emeritus all over the world, and which presents the originality since 1983 to address each year:  on January 26th (date of international constitution of the ONG (SGI) which it chairs = its annual proposals for peace the General secretary of ONU.je want to indicate Daisaku IKEDA thus!

 

However, its proposals end in a concrete part to improve lived of the people in osmosis with natural environment and are more than one collection of demonstrations, suggestions,….

 

Other the development of its Buddhist thought, its references to Nichiren DAISHONIN, the founder of the Buddhist school that his thought perpetuates, and independently of its fidelity to its Masters: Tsunesaburo MAKIGUCHI and Josei TODA, its proposals since 1983 summarize all the wealth of the philosophical thought since antiquity, the medieval period, and the contemporary world.

The Buddhist design of the way of the medium consists in saying: that all the phenomena are characterized at the same time by not - substantiality and the temporary existence, but that essentially: they are neither one nor the other. The way of the medium is the petrol D continuity which is either manifest, or latent. All this is harmonized with the reality of the operation of sciences of nature and besides, in its time, in a work which is not that more developed its writings = ENGELS: the companion of writing of MARX in his Dialectical test “of nature” had had with my direction of the dialectical intuitions of the contribution of Buddhism without to have really studied this one.

 

All this is complex for the Western thought accustomed to reason by dualism: what is first = the matter or spirit, for or against, white or black, objectivity and subjectivity, existence and not existence, positive and negative, .....

 

To prepare my conference in Los Angeles in July 2015, jeme am interested more in the thinkers South American and of North America = this day, I outline a first glance on the study of the Chinese thought which it will be necessary revalued well.

Chinese emergence, out of economic material, financial, military, is not explained only by its population of more than one billion beings, but this thought complexes which knew to adapt to its sauce and Buddhism and Communism, deserves thorough studies.

 

A Long Time, Western philosophy claimed to be exclusive representing philosophical knowledge, in particular disputing the legitimacy of the thoughts of Eastern origin. Slackness Zongsan (1909-1995), major figure of contemporary Chinese philosophy, was delivered in a series of conferences, at the same time with a rehabilitation and a luminous presentation of this vast heritage. Connoisseur himself of the Western tradition, it refuses to oppose or treat on a hierarchical basis the two traditions, but calls some with their meeting and the elucidation of their respective specificities. Their parallelization, as well philosophical as religious, is one of the contributions of this work. (1) Like writes it the researcher Serge Lellouche in the review “Social Sciences monthly magazine n°144 of December 2003.

 

…. ” Without of course that it is reduced to it, Western philosophy is centered on the theory of knowledge and logic. It is initially objectivist. The three currents of Chinese philosophy, taoism, Buddhism and Confucianism (largely privileged in this work), of petrol subjectivist, are above all the knowledge on the life, more than on knowledge. Moreover, philosophy, wisdom and religion are there narrowly frays.

 

This overlap is related to the substrate even of the Chinese thought: the emphasis is placed there on the continuity of the moral order and the cosmic order, in a zone of interpenetration where subjectivity is carried out. In this process, Mou Zongsan stresses the importance which Confucius grants to the development of the direction of the humanity, whose principal demonstration is the love. The agreement between the human nature and the celestial way appears there. The access to this direction, which has as an end the realization of wisdom and the development of the true subjectivity, supposes covering by the individual of land nature, level where the petrol of ego is located, it me moral, original conscience.

 

This interior “widening” is at the same time realization conscious of oneself and elimination to the root of all that takes part of the evil. To Scan the nature of the things, to reach the subsoils of the conscience, it is to clearly distinguish the good and the evil. While joining again with land nature, the individual is transformed, the totality of his existence gleams, in what it reaches the “ceaseless and omnipresent circulation of the celestial principle of order”. Knowledge is moulted then in virtue and the intelligence becomes wisdom .....”

 

Copyright Guy CREQUIE

 

(1) To See the work of Slackness Zongsan, “Specificities of Chinese philosophy “Editions Stag, 2003.244 p., 44 €.