jeudi, avril 19, 2018

22 AVRIL :JOURNËE INTERNATIONALE POUR LA TERRE !


Bonjour,



A l’occasion de la journée internationale de la terre :cette année : je ne ferai pas un long discours sur le POURQUOI , le COMMENT, ou la faute à qui relativement à la situation de notre planète.

Je laisse le soin à ma poésie de livrer son message d’émotion et d’interpellation, tout en exaltant la magnificence de la beauté. Comme le concevait le philosophe Emmanuel KANT, à propos de la beauté : Pour lui, le beau a 4 définitions :

-       Il est l’objet d’une satisfaction désintéressée,
-       le beau est ce qui plait universellement sans concept,
-       Le beau est la forme de la finalité d’un objet en tant qu’il est perçu dans cet objet sans représentation d’une fin,
-       Le beau est reconnu sans concept comme l’objet d’une satisfaction nécessaire.

J’ajoute la distinction entre le beau et l’agréable :la sensation de l’agréable est strictement subjective, et ne fait allusion à rien d’autre que le plaisir personnel., le beau a cette dimension supplémentaire de relier dans un élan universel les corps et les cœurs.

Mais alors et le sublime ? Quelle relation au beau ? C’est l’opposition du sublime au beau, comme l’infini au fini !
Est sublime ; ce en comparaison de quoi tout le reste nous apparait comme petit. Tel est le cas de l’océan tourmenté par la tempête, de la  tempête couronné en neiges éternelles. Avec le sublime : nos facultés de connaissance (sensibilité et entendement), sont dépassées et comme écrasées. Mais c’est précisément ce qui nous exalte, provoque ce surcroit de sens.

Vous trouverez, dans mon recueil poétique publié de façon bilingue :française et anglaise par l’éditeur américain Bruce COOK sous le titre « Poésie de la paix et de l’harmonie » avec de magnifiques illustrations en couleur de l’artiste peintre du Puerto - Rico : Célia ALTSCHULER, des poèmes en hommage à la nature, lesquels en eux –mêmes, expriment nos enjeux avec l’environnement et la survie de toutes les espèces : humaines, animales, végétales, minérales…

Ainsi, des poèmes tels : Mont Everest, la Provence, le Spitzberg, la baie d’Halong,  les îles Maldives, Brésil de folie, Maroc magique, Polynésie française, la grande muraille de Chine, le Grand canyon, l ’Australie au royaume des Wallabies…..

Ce jour, et ci-dessous, pour illustrer cette journée  internationale de la terre :vous trouverez 5 poèmes !
La nature, nature envoûtante, la terre et le siècle à  venir, l’Infini, et Afrique universelle.

Alors  certes, parler de la terre touche à diverses facettes que j’aborderai sur le fond lors des journées internationales pour la paix le 21 septembre, celle pour les droits humains le 10 décembre, et les journées du 21 mars contre les discriminations et celle du 8 mars relativement aux droits fondamentaux de la femme sont également impactées par le sujet, sur certains points.

= Bonne lecture. Cordialement.

Guy CREQUIE

LA NATURE


Consommer les ténèbres
Leur cortège insolite
De bruits de frémissements
Et de silences nocturnes

Découvrir la faille
De l’interruption des sons
Jusqu’aux senteurs
Des premières lueurs du jour.

Voir la rose s’entrouvrir
Sous la brise du matin
Lorsque pénètre l’éclat de la perle solaire
Sur les corps de la terre ocre

Le gazon sous la rosée
Présente la prairie reverdie
Comme la mer des oliviers
Empreinte de la beauté
Des herbes mêlées
Par la chaleur du ciel après l’orage
L’incandescence du soleil
Emerveille la vie diurne de la mousse

Respirons à plein poumon
La saveur du spectacle naturel
Empreinte de la vie
Jusqu’au tréfonds ultime
De l’essence d’existence.

Copyright Guy CREQUIE

NATURE ENVOUTANTE



Clarté diaphane
Irradiée par la lueur rougeâtre
D’un ciel céruléen

Eau émeraude
Dont les reflets opalins
Dans l’horizon de ma vie
Graduent comme un arpège
Le rythme échevelé
De la traversée des rencontres
Au firmament des étoiles

Délire onirique
Ou réalité qui jouxte le sommeil
Les yeux ouverts
Je découvre le verdier de la prairie
Interstice entre la lumière et l’ombre
Des ruisseaux de l’existence
Nature envoûtante
Qui accomplit sa péripétie
Le chemin que je choisis.

Copyright Guy CREQUIE

AFRIQUE UNIVERSELLE

Bruissements dans la faune
Accompagnant l’invocation des Mânes
Le serpent immolé sur le dôme
Fait tressaillir les tréfonds
De nos corps profanes

Aux chants, aux couleurs, aux coutumes africaines
Leur constellation des rites
Bouleverse notre vision de l’aune

Ciel nocturne carminé
Lever du jour céruléen
Cette succession d’arpèges
Cycle tourmenté de nos trajectoires
Cette Afrique-là se vit
Au-delà de quelque étiage
Du fleuve sans débit

Le sida menace son nid
Luttons tous pour la survie
De cette contrée d’humanité
Pour l’eurythmie universelle
De nos vies de citoyen du monde

Les bouches affamées
Les corps desséchés
Appellent notre volonté
D’êtres déterminés

Il résulte de notre altérité
Les rires frondeurs
Les affres du bonheur

Enfants de tous les pays
Et de toutes couleurs
La saveur bienveillante
De nos hilarités retrouvées
Est un défi de société !

Copyright Guy CREQUIE

LA TERRE ET … LE SIECLE A VENIR


Elle porte nos pieds
Les pensées de nos esprits
Tout acte sur cette planète Terre
L’entretient ou la détruit

Entre Vénus et Mars
Planète du système solaire
A se mouvoir circulairement
D’un mouvement quasi uniforme
Autour d’un axe passant
Par son centre de gravité
La terre circule autour du soleil
Sur une orbite elliptique

Quelle que puisse être notre filiation
Philosophique et religieuse
Croyance au Dieu monothéiste
Adepte des sciences de la nature
D’une loi mystique de l’univers
De la transmigration des âmes
La terre existe pour toutes et tous
Depuis près de 5 milliards d’années

Son trésor d’harmonie
Et la précision de sa vie
Sont un appel à la raison
Des êtres humains « hôtes passagers »
Dont l’existence renouvelée
Appelle à bien des décisions
Pour un éveil d’humanité

La terre est ronde et tourne
Elle exécute sa rotation
Avec une minutie infinie
Suivant un rythme et un sens définis
Nos yeux devraient s’imprégner
De tous ces continents variés
De leurs êtres diversifiés

Les saisons se succèdent
Manifestations d’existences
Dans leurs impermanences

Une leçon est à retirer
Devant une telle réalité
Si nous sommes émerveillés
C’est qu’elle est là pour nous aider
A réaliser nos destinées

Nous sommes faits pour nous aimer
Au lieu de nous faire la guerre
Ou de concevoir le progrès
En sacrifiant des êtres humains
Pour de nouvelles technologies
Qui semblent se suffire à elles-mêmes

Le futur proche sera ce défi :
Vivre ou mourir
Cruelle tragédie
A l’homme d’en mesurer le prix
La destruction ou la survie
Sont tributaires de lui
Pour prolonger les péripéties
Du genre humain sur cette terre

S’il est une fin c’est l’être humain
Qui ne peut être simple moyen
A nous de faire vivre ce repère
Alors le 3ème millénaire
Verra celui d’un monde de frères
Dynamisant la planète Terre.

Copyright Guy CREQUIE

L’INFINI



Qu’il fasse jour
Qu’il fasse nuit
La voix profonde est celle de l’infini

La mystique de la vie
Souffle physique ou invisible
Tu es notre avenir
Car que préfère la terre ?
La lune se lève à l’ouest et éclaire l’est
Le soleil se lève à l’est et illumine l’ouest
Afin que l’homme dévoile dans son altérité
Sa passion noble pour l’humanité.

Copyright Guy CREQUIE