Bonjour,
A l’occasion de la
journée internationale de la terre :cette année : je ne ferai pas un long
discours sur le POURQUOI , le COMMENT, ou la faute à qui relativement à la
situation de notre planète.
Je laisse le soin à ma
poésie de livrer son message d’émotion et d’interpellation, tout en exaltant la
magnificence de la beauté. Comme le concevait le philosophe Emmanuel KANT, à
propos de la beauté : Pour lui, le beau a 4 définitions :
- Il est l’objet d’une satisfaction désintéressée,
- le beau est ce qui plait universellement sans concept,
- Le beau est la forme de la finalité d’un objet en tant qu’il
est perçu dans cet objet sans représentation d’une fin,
- Le beau est reconnu sans concept comme l’objet d’une
satisfaction nécessaire.
J’ajoute la distinction
entre le beau et l’agréable :la sensation de
l’agréable est strictement subjective, et ne fait allusion à rien d’autre que
le plaisir personnel., le beau a cette dimension supplémentaire de relier dans
un élan universel les corps et les cœurs.
Mais alors et le
sublime ? Quelle relation au
beau ? C’est l’opposition du sublime au beau, comme l’infini au fini !
Est sublime ; ce en
comparaison de quoi tout le reste nous apparait comme petit. Tel est le cas de
l’océan tourmenté par la tempête, de la
tempête couronné en neiges éternelles. Avec le sublime : nos facultés de
connaissance (sensibilité et entendement), sont dépassées et comme écrasées.
Mais c’est précisément ce qui nous exalte, provoque ce surcroit de sens.
Vous trouverez, dans
mon recueil poétique publié de façon bilingue :française et anglaise par
l’éditeur américain Bruce COOK sous le titre « Poésie de la paix et de
l’harmonie » avec de magnifiques illustrations en couleur de l’artiste peintre
du Puerto - Rico : Célia ALTSCHULER, des poèmes en hommage à la nature,
lesquels en eux –mêmes, expriment nos enjeux avec l’environnement et la survie
de toutes les espèces : humaines, animales, végétales, minérales…
Ainsi, des poèmes tels
: Mont Everest, la Provence, le Spitzberg, la baie d’Halong, les îles Maldives, Brésil de folie, Maroc
magique, Polynésie française, la grande muraille de Chine, le Grand canyon, l
’Australie au royaume des Wallabies…..
Ce jour, et ci-dessous,
pour illustrer cette journée
internationale de la terre :vous trouverez 5 poèmes !
La nature, nature
envoûtante, la terre et le siècle à
venir, l’Infini, et Afrique universelle.
Alors certes, parler de la terre touche à diverses
facettes que j’aborderai sur le fond lors des journées internationales pour la
paix le 21 septembre, celle pour les droits humains le 10 décembre, et les
journées du 21 mars contre les discriminations et celle du 8 mars relativement
aux droits fondamentaux de la femme sont également impactées par le sujet, sur
certains points.
= Bonne lecture.
Cordialement.
Guy CREQUIE
LA NATURE
Consommer les ténèbres
Leur cortège insolite
De bruits de
frémissements
Et de silences
nocturnes
Découvrir la faille
De l’interruption des
sons
Jusqu’aux senteurs
Des premières lueurs du
jour.
Voir la rose
s’entrouvrir
Sous la brise du matin
Lorsque pénètre l’éclat
de la perle solaire
Sur les corps de la
terre ocre
Le gazon sous la rosée
Présente la prairie
reverdie
Comme la mer des
oliviers
Empreinte de la beauté
Des herbes mêlées
Par la chaleur du ciel
après l’orage
L’incandescence du
soleil
Emerveille la vie
diurne de la mousse
Respirons à plein
poumon
La saveur du spectacle
naturel
Empreinte de la vie
Jusqu’au tréfonds
ultime
De l’essence
d’existence.
Copyright Guy CREQUIE
NATURE ENVOUTANTE
Clarté diaphane
Irradiée par la lueur
rougeâtre
D’un ciel céruléen
Eau émeraude
Dont les reflets
opalins
Dans l’horizon de ma
vie
Graduent comme un
arpège
Le rythme échevelé
De la traversée des
rencontres
Au firmament des
étoiles
Délire onirique
Ou réalité qui jouxte
le sommeil
Les yeux ouverts
Je découvre le verdier
de la prairie
Interstice entre la
lumière et l’ombre
Des ruisseaux de
l’existence
Nature envoûtante
Qui accomplit sa
péripétie
Le chemin que je
choisis.
Copyright Guy CREQUIE
AFRIQUE
UNIVERSELLE
Bruissements dans la
faune
Accompagnant l’invocation
des Mânes
Le serpent immolé sur
le dôme
Fait tressaillir les
tréfonds
De nos corps profanes
Aux chants, aux
couleurs, aux coutumes africaines
Leur constellation des
rites
Bouleverse notre vision
de l’aune
Ciel nocturne carminé
Lever du jour céruléen
Cette succession
d’arpèges
Cycle tourmenté de nos
trajectoires
Cette Afrique-là se vit
Au-delà de quelque
étiage
Du fleuve sans débit
Le sida menace son nid
Luttons tous pour la
survie
De cette contrée
d’humanité
Pour l’eurythmie universelle
De nos vies de citoyen
du monde
Les bouches affamées
Les corps desséchés
Appellent notre volonté
D’êtres déterminés
Il résulte de notre
altérité
Les rires frondeurs
Les affres du bonheur
Enfants de tous les
pays
Et de toutes couleurs
La saveur bienveillante
De nos hilarités
retrouvées
Est un défi de société
!
Copyright Guy CREQUIE
LA TERRE
ET … LE SIECLE A VENIR
Elle porte nos pieds
Les pensées de nos
esprits
Tout acte sur cette
planète Terre
L’entretient ou la
détruit
Entre Vénus et Mars
Planète du système
solaire
A se mouvoir
circulairement
D’un mouvement quasi
uniforme
Autour d’un axe passant
Par son centre de
gravité
La terre circule autour
du soleil
Sur une orbite
elliptique
Quelle que puisse être
notre filiation
Philosophique et
religieuse
Croyance au Dieu
monothéiste
Adepte des sciences de
la nature
D’une loi mystique de
l’univers
De la transmigration
des âmes
La terre existe pour
toutes et tous
Depuis près de 5
milliards d’années
Son trésor d’harmonie
Et la précision de sa
vie
Sont un appel à la
raison
Des êtres humains «
hôtes passagers »
Dont l’existence
renouvelée
Appelle à bien des
décisions
Pour un éveil
d’humanité
La terre est ronde et
tourne
Elle exécute sa
rotation
Avec une minutie
infinie
Suivant un rythme et un
sens définis
Nos yeux devraient
s’imprégner
De tous ces continents
variés
De leurs êtres
diversifiés
Les saisons se
succèdent
Manifestations
d’existences
Dans leurs
impermanences
Une leçon est à retirer
Devant une telle
réalité
Si nous sommes
émerveillés
C’est qu’elle est là
pour nous aider
A réaliser nos
destinées
Nous sommes faits pour
nous aimer
Au lieu de nous faire
la guerre
Ou de concevoir le
progrès
En sacrifiant des êtres
humains
Pour de nouvelles
technologies
Qui semblent se suffire
à elles-mêmes
Le futur proche sera ce
défi :
Vivre ou mourir
Cruelle tragédie
A l’homme d’en mesurer
le prix
La destruction ou la
survie
Sont tributaires de lui
Pour prolonger les
péripéties
Du genre humain sur
cette terre
S’il est une fin c’est
l’être humain
Qui ne peut être simple
moyen
A nous de faire vivre
ce repère
Alors le 3ème
millénaire
Verra celui d’un monde
de frères
Dynamisant la planète
Terre.
Copyright Guy CREQUIE
L’INFINI
Qu’il fasse jour
Qu’il fasse nuit
La voix profonde est
celle de l’infini
La mystique de la vie
Souffle physique ou
invisible
Tu es notre avenir
Car que préfère la
terre ?
La lune se lève à
l’ouest et éclaire l’est
Le soleil se lève à
l’est et illumine l’ouest
Afin que l’homme
dévoile dans son altérité
Sa passion noble pour
l’humanité.
Copyright Guy CREQUIE