A
PROPOS DE LA PROBLEMATIQUE DE LA OU DES RACES HUMAINES ?
Pour
répondre à la question, il faudrait déjà définir correctement le terme de «
race humaine ».
En
termes de classification des espèces, l'espèce est la dernière classification
et il n'existe qu'une seule espèce humaine, l'homo sapiens. Le terme « race »
n'a donc pas de sens strictement scientifique.
Le
terme « race » ne s'applique normalement qu'aux espèces domestiques, pour faire
une différenciation fine, basée sur des critères morphologiques. C'est ainsi
qu'on distingue le labrador du berger allemand sur des critères morphologiques.
Mais cette distinction est totalement artificielle, due à la sélection forcée
par les éleveurs au cours des siècles pour mettre en avant telle ou telle
caractéristique morphologique particulière. Des « races » de chats ont ainsi
été créées par des croisements judicieux en grand nombre durant le dernier
siècle.
De
même, on peut distinguer des « races » humaines sur des critères
morphologiques. Les USA reconnaissent ainsi tout à fait officiellement le terme
de « race » pour définir ethniquement leur population sauf qu'il appartient à
chacun de définir lui-même à quelle « race » il se sent appartenir.
Issu
d'une mère blanche et d'un père kenyan, Barack OBAMA se définit lui-même comme
« afro-américain » mais s'il s'était défini comme « blanc » du fait que sa mère
est blanche et de nationalité américaine, ça ne lui aurait pas été contesté
d'un point de vue strictement administratif.
Néanmoins,
cette classification reste une vue de l'esprit, sur des critères purement
morphologiques. On a choisi de mettre en avant la couleur de la peau parce qu'
à une époque, elle était représentative d'une répartition spatiale. Mais on
aurait pu choisir d'autres critères : la « race » des blonds différente de la «
race » des bruns. Une « race » pour les yeux bleus et une autre pour les yeux
marron.
Il n'y
a aucune différence à définir une « race » sur la couleur de la peau ou sur la
couleur des yeux, scientifiquement parlant.
Bref,
on peut utiliser le terme « race » pour définir ethniquement une population. Il
appartient alors à la sociologie de définir quel découpage est pertinent pour
quel but, tout en se rappelant que cela n'a pas d'autres réalités que
sociologique."
Egalement
: pour répondre une amie ,lorsque des jeunes fils d'immigrés lorsque cela
est le cas, ne respectent pas les règles du pays d'accueil : France ou autre,
ceci, ne provient pas d'une incapacité inscrite par nature dans leurs
gènes, ni de la réalité d'une ethnie qui ne s'adapterait pas, mais c'est un problème d'éducation parentale, une
responsabilité du système scolaire à leur apprendre la langue et l'histoire du
pays, et au pays lui-même, dans sa responsabilité étatique et citoyenne, à leur
apprendre à respecter ses règles juridiques, sociales, et ce : de la commune à
L'Etat central.
Copyright
Guy CREQUIE
Ecrivain
français à finalité philosophique
Guy CREQUIE a publié
24 ouvrages, dont 14 essais de société : certains préfacés par de grands
intellectuels de notre temps, je cite quelques contributions : Culture et
humanité » salué, par le Sous-Directeur à la culture de l’UNESCO, religions et
société = quelle perspective pour l’humanité (préfacé par un Directeur de
recherche au CNRS et Directeur d’études à l’école des hautes études en
sciences sociales) ,Occident réveille-toi-appel aux humains –Les chrétiens et
les défis du IIIe millénaire- - La révolution de l’esprit (pour l’humanisme en
action) - Réconcilier les droits et les devoirs (pour l’avenir de l’humanité)
préfacée par le Président de la fédération française des clubs UNESCO «
-Formations et société » préfacé par l’un des rédacteurs des questions
d’éducation lors du Concile Vatican II….
Philosophie et
autonomie citoyenne de pensée avec une préface d’Ernesto KAHAN qui est allé
chercher le prix Nobel de la paix en 1985 au titre de l’association mondiale
des médecins pour la prévention des risques nucléaires » Chroniques sur
le monde et enjeux planétaires » qui valorise la démarche de Nations Unies des
lettres (UNILETRAS) en faveur de l’éducation citoyenne de la jeunesse avec
l’apport de l’art et de la littérature. Auparavant, Guy CREQUIE, s’est nourri
des apports de Jean LACROIX le grand philosophe personnaliste chrétien qui a
tenu la chronique philosophique au grand quotidien « le Monde » de 1950 à 1980
et d’Emmanuel LEVINAS, que Jean LACROIX, lui présenta en 1980.