mercredi, décembre 19, 2018

POUR UN DROIT D'ALERTE ET DE RETRAIT ECOLOGIQUE !


Bonjour,


De même, à l’exemple ci-dessous, qu’il existe un droit d’alerte et de retrait  dans l’entreprise face à un  danger grave et imminent, dans le cadre du débat national sur la transition écologique et la justice sociale et fiscale, je propose aux Députés et Sénateurs un projet de loi qui étende cette possibilité :un droit d’alerte et de retrait écologique !

En effet, lorsque une entreprise pollue mettant en danger la santé de ses salariés et plus largement pour l’ensemble de la population de proximité, ce droit d’alerte et de retrait devrait pouvoir être effectif selon des modalités à fixer.

Egalement, si par exemple, les salariés d’une collectivité territoriale (sur le territoire d’une Mairie ou autre ), constatent par exemple des espaces verts remplis d’ambroisie sans traitement, ils devraient pouvoir exercer ce droit d’alerte et de retrait selon des modalités à définir après discussion avec les confédérations syndicales et un débat au Parlement.

Il s’agit d’exemples non exhaustifs qui devraient être débattus lors du débat national.

Respectueusement.

Copyright Guy CREQUIE
Ecrivain observateur social



La loi n° 82-1097 du 23 décembre 1982 a reconnu à tout salarié un droit d'alerte et de retrait face à un danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé. Cette loi est insérée au sein du code du travail (C.trav., art. L. 231-8 à L.231-9).

Le décret n° 82-453 du 28 mai 1982 modifié a introduit le dispositif du droit de retrait dans la fonction publique d'État, assurant ainsi la transposition de la directive-cadre n° 89/391/CEE du 12 juin 1989 relative à la protection de la santé et de la sécurité au travail.

Par ailleurs, la protection de l'intégrité physique du salarié est de plus en plus prise en compte par la jurisprudence.

Le droit d’alerte

Le salarié signale immédiatement à l'employeur ou à son représentant toute situation de travail dont il a un motif raisonnable de penser qu'elle présente un danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé (C. trav., art. L. 231-8).

Un représentant du personnel au CHSCT qui constate un danger grave et imminent en avise immédiatement l'employeur ou son représentant et consigne cet avis par écrit (C. trav., art. L. 231-9, al. 1er et R. 236-9).

La procédure d'alerte qui existait, avant 1982, au bénéfice des représentants du personnel au CHSCT, a été étendue à tout salarié.