Bonjour,
Le 10 décembre 1948, l'ONU adoptait la Déclaration
universelle des droits de l'homme et affirmait « l'avènement d'un monde où les
êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de
la misère comme la plus haute aspiration de l'homme ».
A ce sujet, je ne vais pas répéter tout ce que j’ai écrit le 21
septembre 2018, les 8 et 21 mars 2018 et récemment le 25 novembre relativement
aux journées internationales des Nations Unies pour la paix la condition
féminine ; contre la xénophobie et les discriminations, et contre les
violences faites aux femmes. Toutes ces journées impactent d’une façon ou d’une
autre la problématique des droits humains !
Ce jour : j’insiste uniquement sur quelques aspects :
Près de soixante ans plus tard, l'édifice international vacille :
tortures, attaques contre les droits sociaux, analphabétisme, maladies,
famines, conflits, violences ne sont que quelques-unes des plaies qui
défigurent le genre humain. Malgré ce constat accablant, le respect des droits
humains n'en demeure pas moins une aspiration commune mondiale.
Le 10 décembre est la journée internationale de la DUDH
(Déclaration Universelle des Droits de l'Homme). C'est l'occasion de
rappeler les enjeux de la DUDH pour mettre en avant le travail qu'il reste à
accomplir pour que la promesse des droits humains deviennent une réalité et
défendre les droits acquis.
La DUDH : est le 1er texte relatif aux libertés fondamentales
commun à tous les peuples. Elle est le point de départ à de nombreux textes
internationaux ou régionaux légalement contraignant. Elle est le fondement de
la justice, de la paix et de la liberté dans le monde.
La DUDH regroupe 2 pactes : le pacte
relatif aux droits civils et politiques (droit à la
vie, à la liberté, interdiction de l'esclavage et de la torture, égalité devant
la loi sans discrimination, droit à un procès juste, présomption d'innocence,
droit à la libre circulation, droit d'asile,...) et le
pacte relatif aux droits économiques, sociaux et culturels ( droit au
travail, à la sécurité sociale, à des conditions justes et équitables de
travail, liberté syndicale, droit à un niveau de vie suffisant, au logement, à
l'alimentation, à la santé, à l'éducation, à l'eau, à la culture, liberté pour
les journalistes d’exercer leur métier devenus presque impossible et
risqués pour leur vie dans certaines zones de guerre et régimes
dictatoriaux...) ; auxquels, il convient de rajouter un nouveau
droit : l'écologie. Ces droits sont reconnus indivisibles, universels,
complémentaires et interdépendants.
La lutte pour la justice et les droits humains sont une seule et
même chose. La libéralisation des marchés et des services entraîne moins de
protection des secteurs économiques ou des pays vulnérables. Ceci, car elle
donne un pouvoir accru aux multinationales.
Cette libéralisation est décidée lors des sommets économiques où
les plus riches de la planète décident du sort du monde à la place des
gouvernements. Cette libéralisation est accompagnée et soutenue par les
gouvernement des grandes puissances économiques.
La pression des ONG et de l'opinion publique a toujours été le
véritable moteur de l'amélioration des droits humains.
Nous devons avoir un droit de regard sur les politiques
économiques, financières et commerciales qui se décident dans la plus grande
opacité et qui ont une incidence sur les droits humains. Il est temps que
les plus riches, les institutions financières, économiques et commerciales se
convainquent que la DUDH et les pactes ratifiés par plus de 150 états leurs
sont applicables.
Dans cette optique, le Conseil de l’Europe institue en 1959, la
Cour européenne des Droits de l’Homme (CEDH), chargée de faire respecter la
Convention européenne des Droits de l’Homme. Depuis 1994, tout européen peut
saisir la CEDH, s’il estime que les instances juridiques de son pays ne
respectent pas ses droits. Ainsi, régulièrement la Cour condamne des Etats
européens pour non-respect des droits de l’Homme. C’est ainsi que la France a
été condamnée en juin 2018 pour violence policière, après la mort d’Ali Ziri en
2009 au cours d’une interpellation.
Egalement, avec le terrorisme international, et les guerres
d’influence, les droits humains sont hélas fréquemment bafoués par les
dirigeants d’Etats, des factions politiques, ou des mouvements se revendiquant
d’obédience religieuse, mais qui en réalité, derrière le voile religieux :
proclament ou se comportent en fanatiques forcenés ne respectant pas la liberté
de conscience d’autres humains, et qui pillent, violent, prennent en otage,
assassinent (par tous les moyens possibles de l’arme blanche à la voiture ou au
camion bélier, en passant par l’arme de poing, les armes lourdes, explosifs
.. ) d’autres humains civils et militaires, sans distinction :
adultes de sexe masculin, femmes, enfants, vieillards,…
Un triste exemple parmi d’autres :Les horreurs sont
nombreuses de par le monde et les rapports annuels d’Amnesty international sont
là pour en témoigner. Depuis plus de 7 ans, la Libye est empêtrée dans une
guerre civile conjuguant violence et barbarie. le viol est utilisé comme
moyen de combat !Les criminels s’en prennent essentiellement aux membres
d’une tribu noire : Les « Tawarga, « descendants d’esclaves
accusés de tous les maux rendus responsables du chaos libyen. Ensuite,
parmi hélas tant d’autres ,je cite deux autre situations totalement différentes.
Jamal KHASHOGGI, journaliste saoudien de renom, critique acerbe du
régime, mais lui-même journaliste éminemment politique puisque frère
musulman, est entré le 2 octobre dans le consulat d’Arabie saoudite à
Ankara….Pour ne plus jamais réapparaître.
Après avoir durant quelques jours clamé son innocence, finalement
le régime saoudien a annoncé son décès en invoquant une bagarre qui
involontairement aurait mal tourné ;peut- être, avant les élections à la
mi-mandat et pour le business avec ce pays le Président TRUMP se suffit de
cette explication peu convaincante ?
Le Président français Emmanuel MACRON quant à lui a déclaré qu’en
la matière ; la politique prime sur les intérêt économiques…Cependant,
tout l’historique de nos exportations française d’armes prouve le
contraire ; et l’Arabie Saoudite bombarde le Yémen, y tuant de nombreuses
victimes civiles innocentes.
En Chine, depuis le printemps 2017, le pouvoir chinois a développé
l'internement à grande échelle de citoyens musulmans de la province du
Turkestan oriental (ou Xinjiang). Selon de multiples témoignages et enquêtes,
environ 10 % de la population issue des minorités musulmanes de la région
serait détenue dans des dizaines de centres de détention extrajudiciaires,
visibles sur des images satellite. Les dirigeants chinois veulent éviter le
terrorisme sur leur sol (et on peut les comprendre).
Mais dans ses camps, ils apprendraient la langue chinoise, le
respect des pensées des dirigeants chinois, pour avoir les pratiques de
l’appartenance au peuple chinois et à ses principes, mais ma question
est : la méthode de camps spécifiques coupés du reste de la
population = est-elle la solution appropriée ? N’est-ce pas plutôt
le risque de la fabrication de ghettos ethniques ? C’est une
question ! la situation française d’exaspération avec les gilets jaune
n’autorise aucune tentative de leçon mais l’application des droits
humains est une exigence universelle.
Ceci indiqué, j’exprime mon questionnement avec humilité :il ne
s’agit pas d’une condamnation ou même d’une accusation gratuite avec le regard
éloigné d’un occidental ! La France : avec 67 millions d’habitants ne manque
pas de préoccupations dont celle « du vivre ensemble » et de la souffrance
sociale et la réalité migratoire. Alors : un pays de 1 milliard et deux cent
millions d’habitants a forcément des vécus sociaux à résoudre avec les
minorités culturelles.
Ce
jour, je m’attarde sur la situation au Yémen pays tragiquement délaissé. Ce
pays est comme l’otage de la rivalité entre sunnites et chiites. Depuis
2015, ce pays extrêmement pauvre connait des bombardements
incessant d’une coalition conduite par le prince saoudien Mohammed BEN SALMAN,
lequel, a la haine du régime iranien et s’enlise dans un soutien aux forces
loyalistes yéménites sunnites qui s’affrontent avec une rébellion houtie
chiite soutenue par Téhéran.
Selon
l’ONU, plus de 3 ans depuis 2015, le bilan est effroyable : plus de 10.000
morts, près de 60.000 blessés, 30% des enfants de moins de 5 ans souffrent de
malnutrition, près de 1,5 millions de cas de choléra. Ce
serait la pire situation humanitaire de notre siècle selon l’ONU. Hélas,
dans ce conflit, on y voit des enfants soldats, de jeunes adolescents tout
juste sortis de l’enfance manient déjà la kalachnikov……
En Amérique du sud et centrale, actuellement, de nombreux pays
vivent des situations économiques et sociales difficiles alors le respect des
droits humains :il y aurait sans doute bien à dire
!.................................................................
Les peuples sont appelés à se dresser pour être le moteur de
l’histoire sur les 5 continents par le dialogue entre les Civilisations faisant
des différences de sexe, d’ethnie, culture, confession et
philosophie= non des obstacles ou des tares, mais des réalités fécondes
et inévitables pour le multiculturalisme du genre humain !
Ce n’est pas un hasard, si l’essayiste, poète et bouddhiste
japonais Mr Daisaku IKEDA a adressé le 26 janvier 2018 au Secrétaire général de
l’ONU ses propositions pour la paix comme il le fait chaque année depuis 1983
sous le titre : » Vers une ère des droits humains
construire un mouvement populaire. « Reprenant les propos
de son mentor Joseï TODA ; il appelle à un patriotisme planétaire.
D’un côté, le monde est confronté à l’arrivée de 258 millions de
migrants dans le monde et un nombre croissant de réfugiés.
Or peu de pays prennent leurs responsabilités, et certains
subissent de par leur réalité géographique un afflux anormal incontrôlé, alors,
que d’autres évoquent un fardeau ou une menace qui contribue à l’exclusion
sociale.
Or, il existe une convention des Nations Unies qui est en vigueur
depuis le 4 janvier 1969. Cette convention appelle ses membres à éradiquer
toute discrimination raciale et à promouvoir la compréhension entre les peuples
d’origines ethniques différentes…Compte tenu des enjeux actuels le 24
mars 2017, le Conseil des droits de l’homme a décidé de lancer des négociations
pour la rédaction d’un protocole additionnel à la convention condamnant sur un
plan juridique les actes de nature raciste et xénophobe.
En janvier 2018, 179 Etats ont adhéré à la Convention…………..
Cependant, des réalités dramatiques perdurent ; des pays loin
d’être riches comme la Jordanie et le Liban ont des camps de réfugiés
surchargés, et suite à un accord politique compliqué entre la Turquie et
l’Union Européenne, la Turquie sert de tampon et reçoit de nombreux
réfugiés des guerres en Irak et en Syrie, voire au Yémen, mais de l’autre
côté = bombarde, tue des milliers de kurdes dans le silence
occidental dont Européen.
Ceci, bien que les Kurdes aient
pris une part non négligeable dans la libération de zones occupées de façon
sanglante et fanatique par les combattants de DAECH. Nos Institutions
internationales dans leur fonctionnement sont appelées à être révisées, et j’en
parle le 21 septembre lors de la journée internationale pour la paix.
Egalement, en laissant s’enliser le conflit israélo
–palestinien, on peut crier contre le Hamas, le Hezbollah, mais
actuellement, il est laissé la colonisation israélienne se poursuivre, ou le drame
de Gaza. Il y a des attentats contre des civils israélien et des
malheureux en Palestine.
Les
deux peuples ont droit à leur Etat vivant en sécurité, or, le non règlement qui
dure et perdure, nourrit les haines, sert d’alibi aux terroristes.
Il
serait temps, que le Conseil de sécurité de l’ONU tape le poing sur la table,
et que de véritables négociations s’engagent avec tous les acteurs de la région
concernés : intégrant l’Egypte, le Liban, la Jordanie, l’Iran, l’Arabie
Saoudite, le Pakistan ,les Emirats et avec l’ONU, la Russie, les
Etats-Unis, la Chine, l’Inde, et l’Union Européenne, et bien entendu les
représentants de l’Etat d’Israël.
Allons-
nous enfin, nous inspirer du célèbre discours du Pasteur Martin Luther
KING ? Et de son discours » I Have
Dream » prononcé à Washington le 28 aout 1963 : » Ainsi,
l’un des buts principaux de Martin Luther KING, était de créer ce qu’il
appelait » une communauté aimante » dans laquelle, nous pourrions
tous redécouvrir le sens de notre cohésion en tant qu’êtres humains .
Souvenons-
nous du pape Paul VI appelant à la tribune de l’ONU en 1971 à une
Civilisation de l’amour ! Ou bien encore l’éducateur japonais Joseï TODA,
puis son disciple Daisaku IKEDA, appelant à construire la révolution humaine
individuelle et collective = expression de l’humanisme intériorisé. Sinon
encore, engageons le dialogue avec le philosophe chinois Zhao TINGYANG, qui
développe le concept politique de TIANXIA « le monde sous le ciel
« et qui propose une conception bienveillante de la politique.
J’ai
déjà parlé à maintes reprises du sociologue et philosophe Russe de
l’Université de San Petersburg : Léo SEMASHKO l’inventeur de la Tétra
Sociology ,qui impulse un groupe de chercheurs internationaux pour la paix
(GHA), et qui propose la mise en œuvre d’une démarche( GPS) :science
globale pour la paix. Egalement, l’expérience du pionnier de la recherche pour
la paix le Professeur norvégien : Johan GALTUNG, et sa méthode du
dépassement par la créativité pour résoudre les conflits.
LES DROITS HUMAINS (Poème de Guy CREQUIE votre serviteur)
Les
Guerres prennent naissance dans l’esprit des hommes …
(Constitution
de l’UNESCO
Londres
le 16.11.1945).
La
paix se gagne dans le cœur
De
chaque être humain
Femme
ou homme
D’ethnie,
de nationalité, de culture,
De
confession, de philosophies variées.
Violence
ou guerre entre peuples
Fondamentalisme
aveugle et insensé
Terroristes
cruels et aveuglés
Par
la haine de l’autre :
Personne,
pays, … on conception de la vie
Manipulations
mentales
Au
profit de quelques gourous
Qui
exploitent les peurs
Le
vide spirituel
D’êtres
en quête de repères
Ou
de certitudes délivrées
Sont
des fléaux qui menacent nos sociétés
Faute
d’assumer les défis de l’humanité.
Droits
humains et culture de la paix
Sont
complémentaires
Pouvoir
de la force sans dialogue
Refus
des minorités
Ou
supériorité des plus meurtriers
Avec
le fanatisme forcené
Il
ne peut être édicté
Des
droits de l’homme réalité
Aux
êtres divers de nos contrées.
Droits
humains respectés
Culture
de la paix dispensée
Motivent
en faveur de quelques principes clés :
-
Liberté, intelligence de la nécessité
-
Fraternité, message de nos altérités
-
Egalité, preuve concrète du respect des identités
Dans leur dignité.
La
prise en considération de la spécificité
De
toutes les composantes de l’humanité
La
démocratie reliant les civilisations
Afin
que les peuples choisissent, décident, communiquent
Au
service des personnes décidées
A
perpétuer l’espèce humaine et son défi
De
citoyens du monde unis
Pour
affronter les maux de l’humanité :
(Pauvreté,
lutte contre la drogue, les maladies, …
L’aide
au développement des pays qui en ont besoin, la protection de la
Nature
(son eau, ses forêts, ses sites naturels), contribuer à la
justice sociale
Par
l’égalité devant l’éducation, une meilleur répartition des biens et
Services
produits, en facilitant la liberté de l’information, l’accès de tous aux
nouvelles technologies …).
Autant
de nécessités
Sans
lesquelles, les droits humains ne seront qu’utopie déclamée.
Pour
contribuer à l’harmonie
Entre
les pays du Nord et ceux du Sud
Le
respect de la vie (de chaque vie)
A
commencer par les droits de l’enfant
Sa
dignité psychologique et physique
Fait
partie des obligations de chaque pays.
L’éducation
est le pilier
De
la transmission de valeurs
Refuser
l’intolérance liée à :
L’opinion,
la culture, la couleur de la peau, la région ou le continent
Chaque
enfant peut être éveillé
Aux
rêves et beauté de l’humanité
Par
un vécu socialisé
Qui
développe toute personnalité
Le
troisième millénaire
Peut
être rempli de la gloire
De
personnes pétries d’humanité
Qui
témoignent leur solidarité
Leur
coopération et leur amitié
Par
le dialogue entre civilisations
Et
la découverte des 5 continents
Par
le sport, la culture, l’éducation
Et
la communication
Afin
que les femmes et les hommes de ce millénaire
Citoyens
du monde
Contribuent
à une planète terre
Où
chaque individu sera un frère.
N.B.
Pour ma part, sur un plan individuel, j’ai proposé de substituer à
l’appellation « droits de l’homme » dite générique celle de : « droits de la
personne » plus respectueuse de l’existence des 2 sexes. Er sur un plan
collectif : par les » Droits humains » comme mon poème !
En
effet, sous couvert de l’appellation « droits de l’homme » certaines pratiques
continuent à considérer la femme comme non égale de l’homme dans diverses
sphères de la société.
le
Notre père pour la puissance vocale = interprétée en live dans une Eglise à
Philadelphie en 2011 = hommage à Mario LANZA
Je
marche avec Dieu célèbre chant interprété dans de nombreuses communautés
religieuses en Amérique
Copyright
Guy CREQUIE
Ecrivain
français observateur social
Chanteur
français, messager de la culture de la paix
Lauréat
de l’Académie Européenne des arts –Docteur Honoris causa par l’Académie
mondiale de la culture et des arts et le congrès mondial des poètes.
Représentant
français d’ONG internationales de paix et d’harmonie
Présenté
par la fédération française pour l’UNESCO et par des personnalités internationales
pour le prix international 2016 de l’UNESCO Madanjeet Singh de la tolérance et
de la non-violence qui fut attribué au centre de tolérance de la fédération de
Russie.
Médaille
d’or de la société académique française « Arts-Sciences-Lettres et du
mérite et dévouement français.
Membre
de l’Association internationale des auteurs et artistes
Présenté
en 2011 par l’Académie de Cambridge comme l’une des 2000 personnalités
marquantes de l’année.