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Bonjour
Madame, Monsieur,
Je
vais sur mes 82 ans, je n’ai plus la force et le courage d’entreprendre ce
livre, mais mon expérience de 42 livres publiés avec 17 éditeurs, celle
de 10 années comme correspondant pour la région Rhône Alpes entre 1985 et 1995
du Syndicat des écrivains de langue française lequel ,après un arrêt a repris,
mais vit au ralenti hélas, et il y a des raisons, : relancé en 2012,
après une période de léthargie, il a de la difficulté à représenter plus
que la sphère parisienne, et il est gêné par la lourde présence de la SGDL !
J’ai
aussi le bilan d’avoir rencontré lors de permanences sur 10 années des
écrivaines et écrivains m’exposant leurs difficultés.
Nous
étions une huitaine d’écrivaines et d’écrivains actifs qui entre 1985 et
2000, avons multiplié les démarches auprès du Ministre de la Culture et de
l’Education nationale, du Parlement européen, des Professionnels du livre, et
des lieux d’échanges institutionnels, et nous avons contribué à des avancées
s’agissant de la situation des écrivains et à la création de lieux spécifiques
et de contribution en leur faveur !D’ailleurs, même de nos jours, toutes les
écrivaines et écrivains ne connaissent pas toutes ces structures
Rappelons
:que les écrivains professionnels ont été les derniers à avoir droit à un
régime de sécurité sociale :il a fallu attendre 1977 . De nos jours
quelles sont les conditions d’existence des écrivains ?Une infinité
vit de ses revenus d’écrivain. Certains, en vivent confortablement=
essentiellement des romanciers à succès, quelques dramaturges, et certains
universitaires renommés et médiatisés.
Le
regretté philosophe François CHATELET, fut avec Marie CARDINAL, François
COUPRY, l’un des précurseurs de la démarche constituant à revendiquer un statut
social pour l ’écrivaine et l’ écrivain.
Ainsi,
bien plus tard, l’un d’entre nous :Yves FRÉMION, fut élu député européen au
début des années 90 , et il profita de son mandat pour faire avancer des sujets
et aujourd’hui encore, il siège au CA de Sofia :l’organisme de gestion
collective des auteurs.
En
1980, l’une de nos collègues femme : Maguelonne TOUSSAINT-SAMAT, alla se
présenter à l’ANPE pour faire avancer la cause comme écrivaine recherchant du
travail
!
Selon
moi, lorsqu’un auteur devient écrivain à partir de 10 livres publiés à compte
d’éditeur, certaines dispositions particulières doivent s’appliquer.
sans
gêner la libre négociation, et sans parler des contrats particuliers comme pour
les romanciers à succès et les universitaires renommés, Les contrats
d’édition courants vont de 4 à 18% de droits = l’amplitude est trop grande
!
S’il
a eu incontestablement des avancées législatives et réglementaires depuis 1957,
c’est le vécu des contrats ,leur application et respect qui es parfois
problématique ! L’éditeur comme l’auteur ont besoin l’un de l’autre pour vivre
mais leur rapport est inégal :sauf si un écrivain est médiatisé sur les
chaines de télévision et dans les grands journaux leur rapport est inégal
:c’est l’éditeur qui a directement rapport avec les libraires ,toute la chaine
du livre, les médias, les diffuseurs, les Ministères, le SNE
………
Mais
le contexte actuel de crises et de guerres, l’existence de l’IA et ses enjeux,
rendent urgent de reprendre ce dossier du statut social de l’écrivain pour la
culture en général, et en particulier pour la littérature ! Ceci, pour le
devenir de la nouvelle génération, de la démocratie, des valeurs républicaines
humanistes en ces temps troublés. Également, les partis politiques et les
confédérations syndicales devraient s’emparer du sujet qui concerne notre
devenir !En effet, l’apprentissage de l’effort, l’esprit critique, la culture
et l’éducation contribuent à l’autonomie de pensée et la citoyenneté et dans ce
monde de communication pour le meilleur et le pire = en faire des citoyennes et
des citoyens avertis, aptes à contribuer au devenir du pays.
Cet
article de presse, en PJ, en parle, d’ailleurs :les 2 Présidents des
Associations d’auteurs en région Rhône- Alpes- Auvergne, disposent d’un
exemplaire adressé gracieusement où je consacre un chapitre à cette
problématique dans la partie autobiographique de mon récent ouvrage édité début
avril « le Messager de la paix » Maïa éditions à Paris.
Ils
peuvent vous en parler !
Je
suis à votre disposition, si l’une ou l’un des écrivains régionaux veut
s’atteler au sujet en lui apportant mon expérience et un peu de
documentation. Il peut me contacter par mèl ou sur Facebook à mon nom et
ensuite, me donner ses coordonnées téléphoniques, ou je lui donnerai les
miennes pour un premier échange.
Avec
cet espoir, très cordialement .
Guy
CRÉQUIE